café du basLes cafetiers à Pouilly

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Les cafetiers


Les cafés et auberges

Ils étaient nombreux auparavant mais maintenant en 2014, il n y en a plus.

La première mention d'une taverne date de 1503. Il s'y commit un crime. C'est une lettre de rémission qui fait état du meurtre de petit Jehan par un certains Jehan Gruel après une beuverie... "Et après ce que toute la compaignie fut partie de la taverne qui avoyent bien beu..."

Parmi les aubergistes, cafetiers, hostelins les plus anciens, on peut citer :

Jean Mareschal et Geneviève Dereppe (ca 1613-24/12/1719) sont "marchand hostelins, demeurant en cette paroisse" comme constaté au mariage de leur fille Marie avec Evrard Launay le 17/02/1688. (AD55 1673-1722 88/276)

Vuillaime Jacques (ca 1682-09/03/1765) marchand hostelain à la naissance de son fils Georges, le 22/09/1738. (AD55 1723-1759 73/267)

Henry Gobert est aubergiste avec sa femme Marie Potron, comme on le constate à la naissance de leur fils Pierre Albert, le 07/08/1780. (AD55 1760-1791 222/345)

"...Jacques Bertrand, aubergiste demeurant à Pouilly ...". Témoin au mariage de Jean Baptiste Gonelle et Julienne Philippe. (AD55 1802-1812 88/174) et sur l'acte de naissance de François Morlet, son neveu, le 16/04/1797. (AD55 1796-1807 12/135)

Jean François Normand est aubergiste en 1811 quand nait Jean Baptiste Hubert, son fils, le 14/05. (AD55 1802-1812 145/174). En 1810 il était batelier... Sans doute menait-il de front ces deux activités. Il est marié à Anne Ponsardin et décède le 31/12/1815.

Hubert François Normand est débitant en 1839. Epoux de Marie Elisabeth George, il déclare la naissance de Joséphine Célestine Rosalie le 08/01/1839.

Pascal Bartholomé est aubergiste en 1845. Il est déclarant du décès de Henry Jean le 13 juin. Il a été trouvé mort entre Pouilly et La Vignette. (AD55 1843-1852 80/369)

Anne Clotilde Lambert est aubergiste, quand elle se marie le 04/09/1855 à Pierre Antoine Bâton. (AD55 1853-1862 66 à 67/227). De cette union est issu Louis Auguste Bâton, capitaine, qui sera tué le 10/09/1914.

Joseph Nicolas, aubergiste, déclare le décès de son épouse Geneviève Arnould, le 16/10/1856, "...dans sa maison place de l'ancien château..." (AD55 1853-1862 91/227)

Jean Baptiste Dupront est aubergiste. Il déclare la naissance de sa fille Marie Amélie, le 15/11/1857. Son épouse Elisabeth Bruno est dite sans profession, ce qui dans une auberge semble curieux. (AD55 1853-1862 99/227)

Catherine Lefer est aubergiste à Pouilly, en 1887. Le 11/09/1887 un incendie se déclare à la ferme de saint Remy et on accuse Jean Baptiste Lequy, domestique d'en être l'auteur. Il aurait auparavant fréquenté l'établissement de cette Catherine Lefer.

Pierre Antoine Bâton, dit Adolphe est aussi aubergiste à Pouilly, bien qu'originaire de Semide (08). Il déclare la naissance de Louis Auguste né le 28/09/1860. (AD55 1853-1862 169/227). A son décès le 05/07/1866 il était toujours aubergiste. (AD55 1863-1872 66/179)
Ce Louis Auguste Bâton sera tué le 10/09/1914. Il était capitaine.

Antoine Evrard est aubergiste quand il décède le 11/04/1860. Il avait été auparavant, manouvrier, vigneron. (AD55 1853-1862 178/227). Sa veuve Marie Alexisse Arnould tient toujours cette auberge en 1870. En effet c'est chez elle que décède Jean Nicolas Poux, capitaine au 61 ème régiment d'infanterie de ligne, blessé à la bataille de Beaumont.
Leur fils Ancelme Philogène Evrard reprend l'affaire, après le décès de ses parents. Il se marie le 20/09/1875 à Catherine Lefer. (AD55 1873-1882 51/177). Il décède le 05/06/1878, "...dans sa maison grande rue...".

Hippolyte Vivier est aubergiste à Pouilly quand il déclare la naissance de sa fille Marie Augustine le 25/07/1864. Rosalie Raymond est alors son épouse. (AD55 1863-1872 29/179). Il l'est toujours en 1866 quand nait Hippolyte Nicolas Camille. (AD55 1863-1872 56/179) et en 1870. Il est alors témoin au mariage de Joseph Auguste Lambert et Marie Marguerite Adèle Augustine Percebois. (AD55 1863-1872 127/179). A son décès en 1880, il est boucher. (AD55 1873-1882 139/177)

Rosalie Raymond est aubergiste. Veuve, elle se remarie à Nicolas Thomas le 02/06/1881. (AD55 1873-1882 151/177)

Bertin Frenois est aubergiste, âgé de 44 ans, domicilié à Pouilly, quand il est témoin au mariage d' Alexandre Malterre et Anna Maria Guichard le 24/08/1878. (AD55 1873-1882 104/177). Il l'est toujours en 1882. (AD55 1873-1882 162/177)
Mais en 1889, il est cultivateur ? (AD55 1883-1892 158/185). Avait il deux casquettes ?
Il était né à Quincy-Landzécourt le 09/09/1837 et marié à Elisabeth Félicie Berton le 06/10/1866.

Jean Baptiste Gobert est aubergiste en 1887. Il est déclarant du décès de son cousin Antoine Guichard le 02/08/1887. (AD55 1883-1892 151/185). Il l'est toujours en 1889.
Sur le même acte, on apprend que François Jules Tribut, neveu par alliance au décédé est aussi aubergiste. Ce qui se confirme à la naissance de Marie Elvire Augusta Tribut le 24/02/1888. (AD55 1883-1892 30/185)
Son épouse Mathilde Joseph Jacques est toujours aubergiste quand elle est témoin du mariage de Félix Augustin Wendling et Marthe Lucie Tribut, le 08/09/1906 à Pouilly.
Le 01/05/1910 a lieu la vente mobilière à l'auberge de la marine pour cause départ. Seront vendus : "matériel de café, mobilier de ménage, nombreuse literie, Une très belle jument de quatre ans et ses harnais et quantité d'autres objets"
(AD08 Petit Ardennais 28/04/1910 3/4)

Louis Collignon est aubergiste en 1895. Il est présent sur l'acte de naissance de Marcelle Laurence Fortier le 03/11/1895. (AD55 1893-1902 19/130). Il était né à Inor le 24/08/1853 et marié à Marie Justine Ricard le 15/05/1888 à Pouilly.

Léon Duchesne est hôtelier en 1914. Il est marié vers 1900 à Victorine Felicité Moris. Ils étaient originaires de Dun-sur-Meuse.
Ils marient le 21/04/1914 leur fille Zoé Augustine à Louis Edmond Péquignot, employé de la compagnie de l'est, domicilié à Mohon (08).
La "Société des Naturalistes et Archéologues du Nord de la Meuse", "...s'est réunie à l' Hôtel Duchesne, à Pouilly, le 23/06/1912. (publication SNANM 1912 tome 24)
Le 24/10/1923, adjudication du café Duchêne : "Maison à l'angle de deux rues, en surélévation, avec une agréable vue, comprenant : deux pièces au rez-de-chaussée et corridor, une grand pièce en haut ; grenier, cave, sous-sol, petits communs, cour cimentée. Jouissance dans trois mois" (AD08 Petit Ardennais 11/10/1923 6/6)

Comme cabaretiers Marie Justine Ricard, veuve de Pierre Collignon mais aussi Jean Baptiste Jonet marié à Marie Rosalie Tribut.

Le 08/09/1921, Fernande Thiebaut, ( ° 17/06/1885 Donchery + 07/12/1948 Verdun), domiciliée à Pouilly, déclare le 08/09/1921 la " réouverture d'un débit détruit par les événements de guerre".
Ce fameux débit est situé " sur le chemin de la gare, en dehors du village, sur les bords de la Meuse, à coté de l'usine de pâte à papier, en dehors de toutes zones protégées". Elle en est propriétaire.

Le 15/09/1949, René Wendling déclare vouloir ouvrir "une cantine ouvrière comme propriétaire (petite licence)" dans un immeuble situé dans la grande rue appartenant à Mme Vve Wendling Louise. Je ne sais si il y eut une suite...

Il existait aussi un café près de la gare, dans la maison qui fut achetée par M. Deville, garagiste de Balan.



Le café du bas ou "café des pêcheurs" mais anciennement "Café de la marine"



cafe des pêcheurLe dernier café, le "Café des pêcheurs", a été tenu par :

Humbert René Victor Charles, marié à Berthe Hélène Décé le 12/06/1938. Le nom de l'établissement était alors "Café de la marine".

Le 29/12/1952, se présente à la mairie " Georges Noël, propriétaire à Pouilly, tant en son nom personnel qu'au nom de Buchard William ... domicilié à Pouilly, profession agriculteur (sic) lequel a déclaré vouloir exploiter le fond de commerce de café restaurant dans l'immeuble situé à proximité de la Meuse leur appartenant comme l'ayant acquis de M. René Humbert de Pouilly..."
En fait c'est Charles Deutsch, né le 18/10/1906 à Pompey en Meurthe-et-Moselle, cuisinier de profession, qui déclare le 19/01/1953 " vouloir exploiter le gérance (période d'essai) pour le compte Noël dans l'immeuble "Café de la Marine" appartenant à M. Noël.

Le 27/05/1953, Mariette Adélaïde Dardard, épouse de M. Henry Thiel, présente une demande en mairie pour exploiter "le fonds de commerce de café restaurant, dans l'immeuble situé à Pouilly lui appartenant, pour l'avoir acquis à messieurs Noël et Buchard.".

Ce café après Mme Thiel, fut repris par la famille Conrard. Ce fut ce qu'on pourrait appeler la "période Belge".
En effet ceux-ci venaient à la pêche et dépensaient largement. Les habitués de Pouilly et alentours devinrent des clients moins intéressants et durent se reporter sur le café Granger.
Durant cette période on vit s'installer le camping de manière anarchique, avec des gens comme Alexandre, Arsène Mersch du Luxembourg, Schmitt de Liège, Delsipée de Charleroi etc.
Quelques épisodes post-beuverie ont laissé des surnoms, comme celui de "la baignoire" donné à une Belge qui prit un bain dans ce qui servait d'abreuvoir aux animaux de Julien Lambert.

Mais si l'été remplissait les caisses, l'hiver n'amenait plus rien puisque la clientèle locale, boudée à la belle saison avait changé ses habitudes. Et les affaires n'allaient guère quand le café fut revendu à Gabriel Remy.

Gabriel ou Gaby pour ses amis était un personnage qui sut remonter l'établissement. Sa gentillesse, son ouverture d'esprit fit qu'en très peu de temps la jeunesse trouva dans ce café un lieu de convivialité.
Le dimanche à l'apéro, il fallait quasiment réserver sa place, et les tournois de cartes, belote, manie et même bridge allaient bon train.
Le bridge dans un petit village peut surprendre. Mais c'est sur l'initiative de Sylvain Vanderesse, que fut créé un club qui attirait jeunes et moins jeunes. Gaby s'y était initié, mais aussi Pierre Martinet alias Pierrot, père d'Alain Martinet.
Gaby avait installé un jeu de quilles qui à la belle saison ne désemplissait pas. Les parties se succédaient suivies de la tournée payée par les perdants et le pourboire du "recampeu".
On y voyait alors quelques personnages folkloriques comme Léon Lemoine (1929-1999), alias trois pattes (En fait il lui en manquait une), le père Loir, ancien légionnaire et bien d'autres.

Simone, en fait Sophie Karmelita, la femme de Gaby, d'origine Polonaise était une excellente cuisinière et déplaçait les clients de très loin. Ils s'étaient mariés le 06/06/1945 à Nancy.
Et puis il a pris sa retraite, enfin sa deuxième retraite, puisqu'avant de tenir le café, il était maraicher à Givonne. Mais il n'abandonna pas Pouilly pour autant et acheta une petite maison place du château qu'il retapa.
A son enterrement le drapeau français couvrait son cercueil. C'est au cours de l'homélie que j'appris son passé de résistant. Il n'en avait jamais fait état. Tout au plus, me racontait-il ses déplacements comme chauffeur de M Ponce, garagiste à Charleville et propriétaire de l'hôtel du nord. La notoriété de ce M Ponce lui assurait une certaine tranquillité dans ses activités de résistant.
Il disait aussi avoir intégré l'armée après le débarquement et fini la campagne en Allemagne.
Son dossier de FFC (Forces Françaises Combattantes) se trouve au sous les cotes :  à Budach (Powiat Krośnieński, Voïvodie De Lubusz) est décédée le 30/06/1996 à Briey. Ils sont inhumés à Floing. La tombe, très dépouillée ne fait aucunement état des activités de Gaby. Pas de médaille ou de plaque commémorative.

Le café fut ensuite repris par :
Mme Nellis

Puis par Pierre Rollet en 1987, qui l'avait rebaptisé le "Gainsbar", nom improbable dans un village de campagne !
Mais il ne retrouva plus jamais son panache et sa clientèle. Il fut fermé à son décès.
Son fils ayant acquis le pâté de maison comprenant l'ancienne maison de René Ravenel, Marius Maingot et ce café le fit détruire en 2019 pour y reconstruire une autre maison.


Le café du haut ou café Granger

Alexisse Robin (18/08/1860-12/05/1952), veuve de Jean-Baptiste Percebois (05/03/1861-29/03/1893) tient le café du haut. En 1926 Alfred Harbulot (1888-1959) y était garçon de café.

Sa fille, Marie Emilie Lucie, dite "Cicis", reprendra l'établissement.

lucie grangerElle était veuve de Félix Granger (1887-1952)
Le 16/05/1952, elle déclare à la mairie vouloir " continuer en qualité de propriétaire par succession, l'exploitation d'un débit de boissons, précédemment exploitée par Mme Vve Percebois (Alexisse Robin) sa mère décédée le 12/05/1952".
Elle possédait un perroquet qui n'avait pas la langue dans sa poche.
Ce café était plus le café des "vieux".

Sur la photo ci-dessous on voit sur la gauche Mme Granger, la Mateo, le père Ravel et derrière eux le fameux perroquet.
On remarquera l'aspect un peu vieillot de l'endroit, mais c'est aussi ce qui faisait son charme

Le vin était servi à la chopine et la bière pression n'existait pas.
La GBA (Grande brasserie ardennaise) était la plus vendue.


cafe granger



Puis elle a pris sa retraite vers 1970 et est décédée le 21/03/1974 à Inor. Elle était née à Luzy le 17/10/1890.

L'excès de normes ne posait pas de problème. L'hygiène en pâtissait peut être ?
A Luzy, un café qui avait été baptisé "Chez le farfelu", (du nom de son chien) n'offrait comme cabinet d'aisance qu'un simple pneu de tracteur dans une grange attenante !
A Pouilly la "dent creuse" entre le café et la ferme tenue pendant un temps par Lucien Ravenel, offrait au moins un espace à l'air libre !

cabinet d'aisance Granger




Un avis extérieur.

Mais puisque nous évoquons les auberges de Pouilly, il est intéressant de savoir ce que pensait un Anglais dans les années 1787-90 des auberges françaises. Il s'agit d'Arthur Young, passionné d'agriculture qui a parcouru la France de part en part :

"Après avoir traversé le royaume et fréquenté pas mal d'auberges françaises, je dirais généralement qu'elles sont, en moyenne, supérieures à celles d'Angleterre sous deux rapports, inférieures sous tout le reste. Nous avons été mieux traités sans aucun doute, pour la nourriture et la boisson que nous ne l'eussions été en allant de Londres aux Highlands d'Écosse, pour le double du prix. Mais si on ne regarde pas à la dépense, on vit mieux en Angleterre. La cuisine ordinaire en France a beaucoup d'avantages ; il est vrai que si on n'avertit pas, tout est rôti outre mesure ; mais on donne des plats si variés et en tel nombre, que si les uns ne vous conviennent pas, vous en trouverez sûrement d'autres à votre goût. Le dessert d'une auberge de France n'a pas de rival en Angleterre ; on ne doit pas non plus mépriser les liqueurs. Si nous avons quelquefois trouvé le vin mauvais, il est en général bien meilleur que le porto de nos hôteliers. Les lits de France surpassent les autres, qui ne sont bons que dans les premiers hôtels. On n'a pas non plus le tracas de voir si les draps sont mis à l'air, sans doute par rapport au climat. Hors cela, le reste fait défaut. Pas de salle à manger particulière, rien qu'une chambre à deux, trois et quatre lits. Vilain ameublement, murs blanchis à la chaux ou papier de différentes sortes dans la même pièce, ou encore tapisseries si vieilles, que ce sont des nids de papillons et d'araignées ; un aubergiste anglais jetterait les meubles au feu. Pour table, on vous donne partout une planche sur des tréteaux arrangés de façon si commode, qu'on ne peut étendre ses jambes qu'aux deux extrémités. Les fauteuils de chêne, à siège de jonc, ont le dossier tellement perpendiculaire, que toute idée de se délasser doit être abandonnée. On dirait les portes destinées autant à donner une certaine musique qu'à laisser entrer le monde ; le vent siffle à travers leurs fentes, les gonds sont toujours grinçant, il entre autant de pluie que de lumière par les fenêtres ; il n'est pas aisé de les ouvrir, une fois fermées ; ni une fois ouvertes, aisé de les fermer. L'inventaire des ustensiles d'une auberge de France ne doit faire mention ni de têtes-de-loup, ni de balais de crin, ni de brosses. De sonnettes, il n'en est pas question, il faut brailler après la fille, qui, lorsqu'elle paraît n'est ni propre ni bien habillée, ni jolie. La cuisine est noire de fumée ; le maître est ordinairement aussi cuisinier ; moins on voit ce qui s'y fait, plus il est probable que l'on conservera d'appétit, mais ceci n'a rien de particulier à la France. Grande quantité de batterie de cuisine en cuivre, quelquefois mal étamée. La politesse et les attentions envers leurs hôtes semblent rarement aux maîtresses de maison un des devoirs de leur état."

Voilà un triste constat.

A noter qu'il existait avant 1895 un café devant la gare à en croire cette annonce du Petit Ardennais du 08/09/1895 :
"A vendre jolie petite maison à Pouilly-sur-Meuse (ligne de Sedan à Lérouville) en face de la gare- autrefois café- et convenant seule à cette destination dans les 500 m de la gare. S'adresser à M. Guichard qui l'habite ou à Me Suret (notaire à Stenay) " (AD08 Petit Ardennais 08/09/1895 4/4)
Ce même journal publie de nouveau la vente de cette maison le 23/01/1899 : "autrefois en café, la seule convenant à cette destination dans un grand rayon". C'est Me Suret, notaire à Stenay, qui en assure la vente