Les décorés de toute sorte.
La décoration ! Le hochet
des gradés, maires, sénateurs ou autres édiles.
Cette décoration pour laquelle il fallut bien souvent quelques
compromissions, quelques appuis politiques.
Ces médailles que le propre gendre du président Jules Grevy, Daniel
Wilson, député, revendait à tour de bras dans les
années 1880... (25000 francs de l'époque pour une légion d'honneur).
Cette légion d'honneur tant galvaudée sous la restauration, et qui
maintenant l'est encore plus.
Ou la médaille de Sainte-Hélène qui honora les quelques survivants des
désastres napoléoniens.
Ces mérites agricoles et autres palmes académiques, enfin bien des colifichets que l'ont croit mériter et que la descendance
vendra dans quelque brocante !
Mais aussi celles des soldats morts
ou blessés pour la France. Encore qu'il fut distribué prés de 2
millions de croix de guerre lors du premier conflit mondial. Ce qui
relativise le mérite du récipiendaire.
Il fallait bien encourager le poilu.
Mais voyons quelques unes de ces médailles et leurs récipiendaires.
On peut aussi citer l'ordre de Saint-Louis (Anselme de Pouilly baron de
Cornay le 20/11/1816, Charles de Pouilly chevalier le 29/11/1815) mais qui ne se donnait qu'aux "nobles".
Les décorations se donnaient aussi aux villes ou villages ayant particulièrement souffert de faits de guerre.
Ainsi
Pouilly a
reçu la croix de guerre et a été cité à l'ordre de l'armée en 1921 pour
avoir subi l'occupation allemande et de nombreuses destructions.
Voir le JO du 11/02/1921 page 1866.