Les métiers.
Un peu de statistiques...
Les métiers en quelques chiffres.
Classés par ordre alphabétiques, nous n'y verrons que ceux exercés à
Pouilly.Donc pas de marin ou d'alpiniste à espérer...
J'ai utilisé la méthode suivante.
Les registres paroissiaux comptent à peu prés 20000 actes (BMS et NMD). J'ai donc recherché jusqu'à la fin du XIX ème, les personnes ayant vécu un événement à Pouilly et pour lesquelles la profession est renseignée.
Je n'en ai trouvé guère que 500.
C'est peu, mais très souvent les actes ne comportent que le nom de la personne et non son activité.
De plus de ces 20000 actes, il faut retirer les femmes souvent ménagères, métier rarement signalé et les enfants.
Mais ce panel donne une bonne idée des activités de notre village.
Une analyse plus fine et plus poussée apporterait peut être quelques correctifs, mais sans doute minimes. Les tendances sont bien là.
Il faut savoir que pour la période étudiée 17ème / 19ème l'éventail des activités n'a pas sensiblement évolué.
On ne pourrait pas avoir la même approche dans une région industrielle ou une ville où de nouvelles activités sont nées.
Les métiers les plus pratiqués on trait à l'agriculture, 200 Vignerons, 69 laboureurs, 9 cultivateurs.
Ceux du bâtiment, 10 charpentiers, 9 maçons, 7 menuisiers, 5 tailleurs de pierre sont bien représentés.
L'habillement et le tissage également bien actif avec 13 tailleurs d'habit, 21 tisserands et curieusement 40 cordonniers !
On ne trouve que 4 domestiques officiels. Il est certain que leur nombre était plus important.
Il nous manque les militaires engagés et à part quelques transcriptions de décès les renseignements sont quasi nuls.
Je n'ai pas fait apparaître les vignerons qui sont plus de 200 ce qui aurait tassé le graphique.
Il faut tout de même savoir que beaucoup de nos ancêtres avaient plusieurs cordes à leur arc et il est certain qu'un cordonnier, un laboureur voire un curé pouvaient être aussi vigneron.
Les métiers étaient saisonniers et un tailleur de pierre pouvait en hiver se transformer en fileur ou en marchand.
Nos ancêtres changeaient de métiers fréquemment. A part certaines professions spécialisées comme maréchal, charron etc.
Ainsi Joseph Gobert époux de Marie Durlet est cordier en 1821, vigneron en 1826 et 1834, mais aussi manœuvre en 1828 et berger en 1837.
Ou ce Jean-Baptiste Savignac, vigneron en 1827, maçon en 1831, manœuvre en 1832, laineur en 1836.
Lors de l'établissement du cadastre napoléonien en 1829 pour Pouilly, un état des sections fut créé.
Pour le tableau ci-dessous, je n'ai tenu compte que des personnes possédant une maison à Pouilly et pour la grande majorité, y habitant.
Les professions relevées sont les suivantes :
| Métier | Nombre |
| batelier | 1 |
| berger | 1 |
| boucher | 1 |
| brasseur | 2 |
| charron | 3 |
| cordier | 1 |
| cordonnier | 3 |
| cultivateur | 10 |
| douanier | 1 |
| ferblantier | 1 |
| garçon | 1 |
| instituteur | 2 |
| institutrice | 1 |
| maçon | 6 |
| maire | 1 |
| manouvrier | 3 |
| manouvrière | 3 |
| maréchal ferrant | 1 |
| menuisier | 4 |
| meunier | 2 |
| meunière | 1 |
| militaire | 1 |
| pâtre | 1 |
| pensionné | 3 |
| plafonneur | 1 |
| rentier | 9 |
| rentière | 3 |
| tailleur d'habit | 4 |
| tisserand | 1 |
| tonnelier | 1 |
| vigneron | 51 |
| vigneronne | 3 |
| voiturier | 3 |