Antoine de Pouilly-Cornay
Il était le fils de
Louis II de Pouilly et de Françoise de Lametz, né en 1582.
Il est baron de Cornay, seigneur de Fléville, Vienne-la-Ville,
Boureuilles, Exermont, Dommartin-sous-Ham, Courtémont, Rilly-aux-Oies,
Roche, Day, Cervisy etc.
Lieutenant-colonel, commandant le régiment de Plessis-Praslin
infanterie, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, il perdit la vue au
service du roi à la défense de l'île de Ré contre les Anglais le
08/11/1627.
Il avait épousé le 30/09/1624 Suzanne de Pouilly, sa parente.
Il a été mêlé à une histoire de duel ou de meurtre que raconte Raymond des Godins de
Souhesmes, dans "Etude de la criminalité en Lorraine, d'après les lettres de
rémissions (1473-1737)" page 119.
"Quelques jours après la fête des rois (05/01/1610), le sgr d'Andevanne
(Christophe de Chamissot), ayant retenu à souper le baron de Cornay, on
se mit à jouer. Chamissot et le baron se disputèrent au sujet de 10
ducats. Le baron se retira furieux et alla coucher dans une taverne. Le
lendemain à 8:00 du matin, il envoyait un gentilhomme, le sgr d'Arcenel
porter un démenti au sgr d'Andevanne; c'était un duel. D'Arcenel blessé
à la tête se défendit d'abord avec succès, mais il tomba bientôt
mortellement frappé. Le sgr d'Andevanne poursuivi devant le bailli de
Clermont, prit la fuite et obtint, le 15/02/1610, des lettres de grâce
qu'il présenta au bailliage, le 16/05/1611 seulement. Le procureur
général s'opposa à leur entérinement, prétendant qu'on avait altéré la
vérité pour les obtenir, et que d'Arcenel avait été assassiné. En
conséquence, le sgr d'Andevanne fut arrêté. On recommença l'enquête et,
par nouvelles lettres du 26/06/1611, Henri II commua en prison
perpétuelle la peine qu'il avait encourue". (AD54 B81 fol 22 et 97
verso).
En considération de ses services, le roi lui avait accordé une pension en 1644.
Son fils
Charles de Pouilly lui succède.
Il avait eu 2 autres fils Jean et César, qui furent tués au combat en Allemagne.