epitaphe nicolas lambottinLes extérieurs et inscriptions de l'église.

Graffiti et épitaphes...



Les inscriptions extérieures de l'église


La plus ancienne est sans doute celle de Nicolas Lambottin décédé en 1730, comme on peut encore le lire sur son épitaphe.

epitaphe lambottin nicolasIl décède le 24/09/1730. Il est alors âgé de 76 ans, ce qui le ferait naître en 1654. On ne sait rien d'autre de lui.
Les archives ont disparu pour la période de 1730 à 1737.
Il existe dans les registres de Pouilly la trace d'un Nicolas Lambottin marié à Margueritte Launet le 21/02/1683 à 24 ans. Il serait donc de 1659, né de Nicolas Lanbottin et de Marie Guillaume, bourgeois de Ferté (?) La Ferté (08) sans doute. Mais il n'y a plus d'archive pour cette époque.
1654, 1659... à cinq ans prés...Mais est-ce celui là ?









Les autre inscriptions sont plus discrètes et n'apportent pas grand chose à notre histoire. De simples graffitis, quelques dates et initiales sans importance avérée.
Il faudrait peut être s'y attarder et découvrir leur histoire...On peut les voir sur ces photos.

epitaphe saccagéeOn constate tout de même que l'une de ces inscriptions, située derrière la sacristie a été martelée, sans doute à la révolution et la finesse de son cadre laisse supposer qu'un personnage important en était le bénéficiaire.

L'un des destructeurs nous est connu. Noël Arnould, tailleur de pierre, originaire de Germont, annexe de Briquenay, qui se marie à Pouilly avec Marguerite Aubry. (AD55 1760-1791 168/345).
Sa profession lui donnait les outils nécessaires à ces destructions.
Comment le sait on ?
Par la relation du retour très provisoire du seigneur de Pouilly en 1792 qu'on peut lire sur cette page   retour du seigneur de Pouilly . Il est probable qu'il est aussi l'auteur du burinage des tombes dans le chœur.
Cet Arnould n'a pas œuvré pour l'histoire...





On notera également qu'il existait une petite porte coté sud, au dessus de la cour de l'école.
Elle a été rebouchée mais toujours visible.
Duhoux la cite lors de la sépulture de Jean Nicolas Philippe le 05/12/1781 :  "... et le lendemain son corps a été inhumé dans le cimetière de cette église du coté du midi près de la petite porte etc.". (AD55 1760-1791 236/345), puis pour Jeanne Catherine Le Jon en 1782. (AD55 1760-1791 250/345), Anne Guillaume en 1783, (AD55 1760-1791 254/345) etc.

Il existait aussi dans ou à proximité du cimetière de cette église un corps de garde. Il ext cité lors de l'inhuimation d'Anne Pleutin décédée le 25/03/1782 et inhumée le lendemain 
C'est Duhoux qui officie et on peut le croire car il était très pointilleux sur les détails.
A quoi pouvait servir un corps de garde  dans un cimetière ?