noyadesLes noyades à Pouilly

La Meuse comme dernier lit...



Les noyades à Pouilly


Avec autant de ponts et canaux, quelques accidents étaient inévitables.
Nos aïeux savaient-ils nager ?
Certains sans doute de par leur métier, bateliers, meuniers, pêcheurs. Mais il n'existe à ma connaissance aucune étude sur ce sujet. Michel Serres, le philosophe, avance une idée sur le peu d'appétence de nos ancêtres aux plaisirs de l'eau. D'après lui, les maladies ne guérissaient jamais totalement et le corps se trouvait couvert de bubons, cicatrices, plaies etc. qu'on ne voulait pas dévoiler au public.
Ce peut être une raison, mais sans doute pas la plus flagrante. L'utilité de savoir nager était-elle simplement reconnue ?
La peur de l'élément liquide, insaisissable, mouvant est surement plus réaliste.

Dans les registres paroissiaux on relève quelques noyades :

Un inconnu le 04/07/1714 "... jeune garçon valet d'un officier du régiment de Bretagne étant été noyé dans la rivière de Meuze a été enterré et inhumé dans le cimetière de cette paroisse par l'aumônier du dit régiment de Bretagne..." (AD55 1673-1722 206/276)

Albert de Pouilly
âgé de 11 ans fils de Claude Albert de Pouilly et de dame Barbe Antoinette de la Court se noie dans l'étang de Pouilly le 07/08/1737  (AD55 Pouilly 1723-1759 64/267)
Il est inhumé dans l'église sous le banc de messire Albert de Pouilly.

Jean Brincourt de Sedan périt noyé à Pouilly. Voici ce qu'écrit le curé :
"L'an 1744 le 18ème jour du mois d'avril, Jean Brincourt de Sedan âgé d'environ 50 ans est périt malheureusement dans les eaux sur le ban de Pouilly conduisant les chevaux des bateaux du sieur François Fayon lesquels l'ont jeté dans le précipice ainsi qu'il est prouvé par le procès verbal qu'en ont dressés les officiers de la justice du dit Pouilly qui ensuite ont ordonnés qu'il serait enterré dans le cimetière du dit Pouilly où nous l'avons conduit le lendemain etc." (AD55 Pouilly 1723-1759 121/267)
Les témoins sont Thiery Poncelet, Jean Ricada, Gille Romangin.

Pierre Guichard le 11/06/1745. Le curé note sa noyade :  "...Pierre Guichard garçon natif de cette paroisse âgé d'environ 24 ans lequel a eu le malheur de perdre la vie dans les eaux ainsi qu'il parait par le procès verbal de la levée du corps du dit défunt Guichard à nous représenté par la justice du dit lieu...".  Il était le fils de Pierre Guichard et Marie Hannetelle.  (AD55 1723-1759 130/267).

Un inconnu "le 06/10/1746 est inhumé dans le cimetière de cette paroisse, un enfant paraissant avoir l'âge de 8 à 9 ans. La levée en ayant été faite par les officiers de la justice de Stenay comme il parait par leur procès verbal du 5ème jour du mois et au que dessus ayant été trouvé dans les eaux vis à vis la Vignette etc." (AD55 1723-1759 140/267)

Claude Lamac "... le 10/07/1759 a été trouvé dans la rivière un jeune garçon âgé d'environ 15 à 16 ans, lequel a été reconnu par Barbe Clouet veuve de défunt Jean Lamac vigneron à Milly pour un de ses enfants de son mariage avec le dit Lamac et qu'il s'appelait Claude, qu'il était catholique apostolique et romain et qu'il avait fait son jubilé et avait eu le malheur de se noyer le 7 du présent mois en se baignant. Ce qui a été certifié par le sieur Claude Romangin régent des écoles du dit Milly, présent en personne suivant le procès verbal de visite qui a été fait par un chirurgien juré en présence de la justice et du procureur fiscal du dit Pouilly en date du 10 juillet et qui nous a été présenté. en conséquence de quoi etc..."

Henry Millet le 22/04/1773 "...a été trouvé dans l'eau au dessus des écluses ...sergent en la prévôté de Stenay âgé d'environ 52 ans, époux de Marguerite Herbillon etc." (AD55 1760-1791 141/345)

Parfois c'est un acte hors du commun qui nous rappelle  que la Meuse  n'est pas forcément un  fleuve tranquille...
Ainsi l'histoire de cette jeune fille de 14 ans le 28/10/1778 qui pour récupérer les chevaux de son "maître" prit des risques insensés.
Elle s'appelait Marie Françoise Nanin.

Antoine Gobert. "...Le 16/05/1779 vers 12:30, Antoine Gobert fils légitime de Jean Gobert, cordonnier et d'Alexisse Guichard, habitant de cette paroisse où il est né le 23/03/1767 est tombé par accident dans la rivière de Meuse vis-à-vis le presbytère et a eu le malheur de s'y noyer en présence de Jean François Gobert,de Jean François Bertrand et de Jean François Habran qui ayant couru à son secours l'ont vu couler bas sans pouvoir le sauver, suivant le rapport qu'ils nous ont fait etc." (AD55 1760-1791 210/345)
Son corps ne sera retrouvé que le 23 mai à Remilly dans les Ardennes   "...dans la rivière de Meuse,sur la dépendance de notre paroisse, vis-à-vis du Bacq de Remilly, dans laquelle rivière il a eu le malheur de se noyer... Le dit corps ayant été levé par les officiers de la justice de Remilly qui nous ont permis de l'enterrer et ayant été reconnu par son père et autres a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse etc." (AD08 1744-1796 167/613)

Jean Gobert né le 25/12/1781, fils de Jean François Gobert vigneron et d' Elisabeth Henry, "...étant tombé dans la rivière de Meuse et s'étant noyé le dimanche 13 mars dernier à 8 heure du soir, son corps a été tiré de de la dite rivière aujourd'hui et a été inhumé etc." le 07/04/1791.

François Fauvelet. Le 11/02/1809, "le cadavre d'un noyé tiré de la Meuse aujourd'hui à 10 heures du matin est le corps de François Fauvelet, lieutenant au 12 ème régiment de chasseurs, jouissant de la solde de retraite, membre de la légion d'honneur, âgé de 47 ans, époux de Elisabeth Gobert, domicilié en cette commune..." (AD55 1802-1812 124/174) Il est dit sur son acte de décès "membre de la légion d'honneur" mais il n'apparait pas dans la base Leonore.

Le 15/12/1814 c'est le cadavre d'un inconnu qui est repêché dans la Meuse à 11:00 du matin. (AD55 1813-1822 54/200)

Le 04/02/1815 un cadavre est retiré de la rivière de Meuse à 10:00. Il s'agit de Guillaume Le Compte,en fait Lecomte tisserand à Luzy. (AD55 1813-1822 67/200).  Il avait épousé à Luzy, Françoise Jacques le 09/05/1799. (AD55 Luzy 1793-1822 32/121) Elle avait 16 ans de plus que lui.

Un Inconnu est retrouvé mort le 25/12/1842.
"...individu de 75 à 76 ans, vêtu d'une culotte en drap, d'une paire de gros souliers, d'une chemise en grosse toile de ménage, d'une cravate en coton, de deux gilets rayés en drap bleu, ayant pour coiffure un mouchoir en coton, et borgne de l'œil gauche a été trouvé mort en dessous du village de Pouilly...". (AD55 1833-1842 249/352)
Il semble au vu de son habillement qu'il n'était pas vagabond.
On se demande sur quels critères l'âge de cet inconnu est déterminé avec tant de précision !
On ne sait comment il est mort. Le maire n'indique pas qu'une enquête ait eut lieu. Il s'agit sans doute d'une noyade ?

Félix Guerard, âgé de 8 ans, habitant à Villemontry, est retrouvé mort à 8:00 sur les bords de la Meuse, prés de Pouilly le 18/11/1845. (AD55 1843-1852 82/369). Que faisait il à cet endroit ? Il était le fils de Lambert Guérard, pâtre à Villemontry et de Barbe Rennesson.

Nicolas Godet âgé de 18 ans, cordonnier est retrouvé à 9:00 du matin le 02/04/1852, sur le territoire de Pouilly au lieu dit La Coupe, sur les bords de la Meuse, par Jean Godet son père et Jean Baptiste Evrard. (AD55 1843-1852 232/369)
Il était né et domicilié à Liny-devant-Dun. S'est-il noyé à Pouilly ou fut-il amené par le courant ?

Brice Lorain, garçon batelier est décédé "sur les bords de la Meuse" le 19/02/1857. (AD55 1853-1862 113/227)
Il était originaire de Cervisy et avait 20 ans. C'est Armand Berton qui en fait la déclaration. Or il est dit pêcheur au décès de sa femme Josephine Rennesson le 25/09/1857. Est ce au cours de son activité qu'il a découvert le corps ?

Sophie Caroline Boulanger âgée de 28 ans, journalière et célibataire domiciliée à Pouilly est décédée en la commune de Letanne au lieu dit le Mouton, le 17/07/1864. (AD55 1863-1872 36/179).
C'est le maire de Létanne qui constate le décès et en fait part à la mairie de pouilly.
Est ce une noyade ?

Jean Nicolas Dejardin, pêcheur, le 03/12/1867, est "...décédé à Pouilly sur les bords de la Meuse, en dessous de la Vignette..." (AD55 1863-1872 84/179). Il avait été fileur, vigneron, marchand...
Son fils Celestin est militaire. Il sera blessé à Gravelotte

Jean Baptiste Pierson "...est décédé en cette commune sur les bords de la Meuse au lieu dit l'Islette..." le 08/02/1874. (AD55 1873-1882 42/177)
Il était fileur et célibataire.

L' Islette n'a pas porté chance non plus à Georges Jacquet décédé au même lieu le 13/03/1876. (AD55 1873-1882 74/177). Il était vigneron à Inor.

Catherine Augustine Dupront, décède le 16/05/1878 "...à Pouilly, en lieu dit le ruisseau de saint-Rémy, limite des Ardennes...". (AD55 1873-1882 109/177). Au demeurant rien ne prouve que ce fut par noyade.

Le 04/04/1880 à 8:30, Hippolite Vivier est retrouvé mort "...en cette commune sur les bords de la Meuse...". La déclaration de décès n'a lieu que le 5/04 à 18:00 par son neveu Émile Raymond, cultivateur et Jacques Alfred Lepointe, instituteur. (AD55 1873-1882 139/177)

Le 14/07/1880, c'est "...un individu inconnu , de sexe masculin, âgé d'environ 35 ans, dont la tête était en état de putrèfaction complète, et le reste du corps en voie de décomposition, portant des vêtements d'ouvrier, sans marque, a été trouvé par eux (Ambroise Auguste Gobert et Auguste Tellier) mort sur le territoire de Pouilly, au lieu dit Les écluses...". (AD55 1873-1882 140/177)
Le juge de paix a fait la levée du cadavre.

Le 18/09/1883 Eugène Poncy, "...cantonnier de rivière, âgé de 26 ans... est décédé en cette commune au lieu dit La kemine...". (AD55 1883-1892 134/185). La déclaration du décès est faite par son père Étienne Poncy, tisserand et Camille Orry, beau frère, le 20/09/1883, soit 2 jours après le décès. Il était né le 06/11/1857 à Liny-devant-Dun. Il s'était marié à Félicité Barthelemy le 03/02/1880 à Mangiennes.

Le 28/05/1885 Gustave Damery, adjoint au maire et Edmond Falala déclarent "...avoir retiré de la rivière de Meuse, lieu dit l'île de Lakemine, en dessous du déversoir, le cadavre d'un inconnu, paraissant âgé de 35 à 40 ans et dont le décès pourrait remonter à trois semaines. Taille 1.60 m, barbe blonde, cheveux châtain, chemise en toile, non marquée, cravate de soie noire, pantalon de laine, gilet de velours, veste de même étoffe. Il n'a été trouvé dans les poches de cet individu aucun papier de nature à faire connaître son identité. On a trouvé qu'un dé à coudre".  (AD55 1883-1892 140/185)
En fait cet inconnu était Amédée Lamoureux. Un jugement du tribunal de Montmédy du 08/07/1885 le confirme. Il était manœuvre, âgé de 32 ans, né le 08/04/1853 à Beaufort de Jean Anselme Lamoureux et d' Appoline Waty, et y demeurant.
Disparu depuis le 17/05/1885, il avait été vu à Inor. Les constations médicales font remonter le décès au 17 mai.

Le 04/01/1890 Barthélemy Crepel, propriétaire à saint-Menges (08), est retrouvé sur le territoire de Pouilly au lieu dit "Lognerie". (AD55 1883-1892 160/185) Il s'agit sans doute de Laquemine
Il était porté disparu depuis le 17/11/1889. Le journal "La France" du 18/01/1890 lève le doute sur la nayure de son décès. Il s'est bien noyé..
Il était né le 05/11/1818 à saint Menges où il était tisseur.

Le 22/09/1890 Gustave Damery et Jean Baptiste Balland découvre à 9:00 le cadavre de Marie Alexisse Limouzin, âgée de 31 ans, sans profession, née et domiciliée à Autreville, au lieu dit l' Hermigny, sur le territoire de Pouilly.
Elle s'était mariée le 20/10/1883 à Abel Clément Denis, âgé de 32 ans domicilié à Autreville commis des contributions indirectes domiciliés à L'Isle-en-Rigaut. (AD55 Autreville 1883-1892 37/110)
Mais son acte de décès nous apprend que le couple était séparé de corps et de biens en 1890 ou avant. De plus Abel Clément Denis était en 1890 sans profession.
Le couple est à l'origine de la famille Denis de Pouilly.
Le journal "La France" édition régionale du 01/10/1890 page 5 apporte des précisions : "A 1 200 mètres de l'écluse de Pouilly, on a retiré de la Meuse le cadavre de Maria Limousin, âgée de 32 ans, d'Autreville, séparée de son mari, Abel Denis depuis deux ans.
On croit à un suicide, car la malheureuse a été trouvée avec une corde au cou à laquelle était attachée une pierre de 6 à 7 kilogrammes"

Le 25/01/1892, Maurice Guée est retiré de la Meuse au lieu dit "Laquemine". Il avait 22 ans, était commis de perception et domicilié à Laneuville. Il était disparu de son domicile dans la nuit du 12 au 13 décembre 1891.
Il était originaire d'Argenteuil alors en Seine-et-Oise. (AD55 1883-1892 171/185)

Clément Édouard Labille est fileur. Mais il n'a que 15 ans quand il décède au lieu dit "Le grand gravier" le 02/07/1892. (AD55 1883-1892 173/185). Très certainement par noyade. (AD55 1883-1892 173/185)

Le journal "L'indépendant rémois" du 07/10/1892 écrit :
"Le 3 courant, un vieillard de 74 ans, nommé Nicolas Thomas, en passant sur une passerelle en mauvais état, démunie de plusieurs planchettes, est tombé dans le ruisseau qui se trouve au dessous de cette passerelle et s'est noyé, bien que ce ruisseau ,'ait que 50 centimètres d'eau en cet endroit"
Son acte de décis précise que c'est au lieu dit pont d'Alma.

Charles Honoré Guillaume domestique de culture domicilié à la Wame est retiré de la Meuse au lieu dit "Le petit pont" à 20:15 le 07/02/1893 par Fernand Gobert, cultivateur et Camille Vivier marchand boucher.
Le décès est du même jour à 20:00. (AD55 1893-1902 1/148)

Paul Lizée est batelier quand le 16/12/1898 il se noie "...dans la Meuse, près de la maison éclusière...". (AD55 1893-1902 34/148)
Il était né le 30/03/1852 à Haillot (Belgique). Une mention marginale signale qu'il s'appellait Léopold Joseph, époux divorcé de Celine Minguet.

Le journal "L'indépendant rémois" du 05/01/1900 page 3/4, relate la disparition d'Alphonse Reiter : "On vient de découvrir sur les bords de la Meuse, en face de la ferme de Prouilly, la casquette de M. Alphonse Reiter, facteur retraité à Inor, qui était parti il y a quelques jours voir son fils à Raucourt... On suppose qu'il sera tombé accidentellement dans l'eau, mais toutes les recherches pour retrouver son corps sont demeurées infructueuses".
Il a finalement été retrouvé à Remilly le 06/03/1900. Il avait 65 ans, était né à Brouennes, fils de François Reiter et de Marie Gobert.

Hector Pleutin, domestique de culture, célibataire, né à Nouart le 18/10/1859 est décédé au lieu dit le Grand Gravier le 29/03/1907

Henriette Guillemin domiciliée et née à Mouzon le 16/09/1860, veuve de feu Adolphe Cochart est décédée accidentellement au lieu dit Le Gravier le 22/12/1919. Son fils André Cochart était employé aux chemins de fer de l'est à Pouilly.

Le journal "Le Quotidien" du 30/03/1930 écrit que : "Melle Blanche Piquet, infirmière disparue depuis le 8 mars, a été retrouvée noyée près du barrage de la papèterie de Pouilly-sur-Meuse".
L'état civil de Pouilly ne la mentionne pas...

Marie Emèlie Clarenne est retirée de la Meuse au lieu dit l'usine le 29/04/1930. Elle était née à Milly-devant-Dun le 29/08/1874. Elle avait quitté son domicile le 20/04/1930 à 23:00. Elle était veuve de Bertin, Étienne Mangin. C'est Augustin Pognon adjoint au maire qui fait la déclaration du décès puisque présent lors de la sortie de l'eau du corps.
Le journal "L'ère nouvelle" du 02/05/1930 page 3/5 relate les faits : "Mme Mangin journalière à Stenay, âgée d'une cinquantaine d'années, était disparue de son domicile depuis plusieurs jours. Son corps vient d'être retrouvé au barrage des papèteries, sur la Meuse à Pouilly"

Le 12/09/1932 c'est Paul Cyprien Albert Drapier âgé de 17 ans, né le 04/02/1915 à Verdun qui se noie lors d'une baignade. Il était le fils de Pierre Drapier directeur de la "Société de production électrique de Reims". Ils habitaient Attigny. (Est Républicain 17/09/1932 page 3 et AD08 Petit Ardennais 21/09/1932)

Le 12/05/1941 Léon Henri Joly se noie au lieu dit "le Grand pont" à 21:00. Ce grand pont avait alors été détruit mais on pouvait tout de même l'emprunter. Il regagnait son domicile à la barrière de Prouilly. Il était né à Nouart (08) le 20/05/1893.
C'est Émile Airy Germain Gini, cantonnier à la navigation fluviale qui fait la déclaration de décès.

Le 09/03/1963 Roger Daniel Deussen est retrouvé dans la rivière à hauteur de la ferme de La Vignette. Il était dragueur, né à Roux en Belgique le 20/08/1911.

Le 12/05/1974, Mme Madeleine Mercier née le 15/06/1912 à Condé-en-Barrois, fut retrouvée dans le canal, sans doute décédée d'un malaise qui l'y fit chuter. Elle était mariée à Eugène Marcel Lefort, employé SNCF, né le 15/01/1914, à Charleville.

Plus prés de nous le 27/02/1999 Robert Granger est retrouvé noyé sensiblement au même endroit que Madeleine Mercier ci-dessus. Il était né à Pouilly le 06/01/1920. Il était menuisier.