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Des intéressants et d'autres un peu moins...



Pouilly, des gens intéressants et d'autres moins.

Voici une liste de gens qui ont vécu un évènement lié à Pouilly qui sort de l'ordinaire, soit du fait de leur métier, des circonstances de leur décès, leurs actes ou leur originalité  etc.

Les militaires, instituteurs, curés, douaniers et autres seigneurs ont leur page à part.
On ne peut citer tout le monde car il existe parfois des descendants.

Une page spéciale est attribuée aux noyades à Pouilly.


Au XVI ème

Jehan Gruel en 1503 assassine après une beuverie un certain Petit Jehan.

Jean Dalle de Luzy vient piller Pouilly en 1575.

Au XVII ème

Gobert Jean 1657-1745, ancêtre de tout Pouilly mais aussi suborneur de servantes.

Le 13/07/1676 est décédée en cette paroisse Jeanne de la Creuse et son corps est inhumé au cimetière saint-Martin de Pouilly. (AD55 1673-1722 17/276). La brièveté de l'acte qui ne mentionne même pas la phrase rituelle "...après avoir été munie des sacrements de l'église en bonne et véritable chrétienne etc"  surprend. L'absence de signature du curé, également. D'autant plus que la famille De La Creuse était une famille noble. Elle n'était sans doute pas de notre région.

Le 01/09/1676 "... est décédé Michel Huard paroissien de Rémoiville et son corps inhumé etc.". Pas d'explication ni parenté. Pierre Guyard est témoin. Il était marié à Jametz, proche de Rémoiville. (AD55 Jametz 1636-1670 105/110).

Le 20/09/1677 "...est décédé en cette paroisse honorable homme et discrète personne Henry Thomas...".
Pour que le curé utilise ces termes, c'est qu'il devait être estimable et estimé, mais on ne sait pourquoi. (AD55 1673-1722 24/276).

Le 23/07/1678 est baptisée Marie Hélène Billedasse, fille de Blaise Billedasse et Marie Anne Coroieur. Ces patronymes ne sont pas présents dans notre région. Le parrain est "messire François Lambert Florant de Petit, chevalier Seigneur de Lisogne...lieutenant dans Vermandois". Lisogne est un village près de Dinant en Belgique.
La marraine est damoiselle Hélène de Pouilly.
Du beau monde semble-t-il, mais pour lesquels je n'ai pas trouvé de renseignements supplémentaires.
Le père signe "Bles Bllas". Phonétiquement  et approximativement on peut comprendre que Josseteau se soit trompé dans l'écriture du patronyme.  (AD55  1673-1722  29/276).

Le 29/08/1678 Josseteau baptise Marie Scholastique de Fabry, fille de Pierre de Fabry, seigneur de la Perière, major de la ville et citadelle de Stenay et de Helene de Wuillaume. La marraine est Scholastique d'Anglure de Bourlémont, femme de Messire Louis Dornesson, comte de Chamarante, colonel d'un régiment d'infanterie pour le service de sa majesté et premier maître d'hôtel de madame la Dauphine résidant à la cour.
Le parrain est Aubertin de pouilly.
Ce qui est surprenant c'est le baptême d'une autre fille de ce Pierre de Fabry. Il s'agit de Louise Scholastique de Fabry, née le 10/08/1680 à Stenay et baptisée le 13/02/1688 "sous condition l'ayant été ainsi ordonné par monseigneur l'évêque, dans l'église paroissiale de saint Jean-Baptiste...". (AD55 Verdun 1668-1773 110/380).
La marraine est la même que pour Marie Scholastique, la sœur, et le parrain est ce comte de Chamarante.
Pourquoi ce baptême sous condition 8 ans après ?
Dans certaines familles aisées, les enfants étaient ondoyés peu de temps après leur naissance à la maison par un prêtre ou un religieux, mais il n'y avait pas de mention dans un registre de catholicité. Quelques années plus tard le baptême officiel avait lieu avec d'illustres parrains et marraines à l'Église. Et comme le premier acte n'avait pas de preuve écrite, le second avait lieu sous condition. C'est sans doute l'explication, d'autant qu'à Stenay on ne trouve pas trace de cette naissance.

Le 20/09/1678 Philippe François Tribut est baptisé. Il est le fils de Pierre Tribut et de Jeanne Stevenot. Le parrain est Philippe François de Pouilly et la marraine Anne du Fin, femme du seigneur de Nonancourt. (AD55 1673-1722 28/276).
C'est intéressant car c'est la seule occurrence du nom Nonancourt dans les registres. Or une ruelle porte ce nom à Pouilly et ce pourrait être lié à ce patronyme.

Martin Falala maître chirurgien né le 01/07/1672 à Cesse et décédé le 25/04/1719 à Chassepierre province du Luxembourg en Belgique.
Pourquoi part il en Belgique ?
On le trouve en mauvaise posture le 28/08/1712 lorsqu'Élisabeth Falala "... fille demeurant pour le présent à Olizy ",  accouche d'Élisabeth   "... laquelle suivant les déclarations de la dite Élisabeth Falala du neuvième may dernier provient des œuvres du sieur Martin Falala chirurgien juré demeurant en ce lieu...". (AD55 1673-1722 191/276).

Lambert Élisabeth décédée le 27/07/1694 et dont le curé dit qu'elle était  "...imbecille d'esprit...". (AD55 Pouilly 1673-1722 134/276).



Au XVIIIe


Marie des Jardins en 1713.  "... le premier jour de février est décédée en cette paroisse Marie des Jardins pauvre fille mendiante demeurant en cette paroisse étant âgée d'environ 70 ans...". (AD55 1673-1722 197/276).
Elle serait donc née vers 1643 mais on ne sait rien d'autre la concernant. Son patronyme "des Jardins" peut laisser penser qu'elle a été trouvée dans ce lieu éponyme. Mais ce ne sont que des suppositions...

Marie X  le 12/07/1725.   "...je, Henry Blanchot prêtre et curé de Pouilly soussigné ay en présence du procureur fiscal en la justice de ce lieu baptisé conditionnellement une fille trouvée en cette paroisse dont le père et la mère sont inconnues. Laquelle est âgée d'environ sept mois à laquelle on a imposé le nom de Marie, laquelle a été baptisée sous condition parce qu'il n'a été trouvé sur elle aucune marque ni écrit qui puisse faire présumer ou croire que le sacrement de baptême eut été administré. Son parrain le Jean Grincourt greffier en cette justice et la marraine Marie Thomas sa femme qui ont signé avec le procureur fiscal en la minute des présentes". (AD55 1723-1759 22/267).
Jean Grincourt en 1725 est greffier en la justice de Pouilly comme on le voit ci-dessus. (AD55 1723-1759 22/267)

Nicolas Lambotin décède le 24/09/1730 comme on peut le voir sur l'inscription gravée à l'extérieur de l'église de Pouilly. Il était âgé de 76 ans, ce qui le ferait naître en 1654. On ne connait pas grand chose de lui.
Pierre Arnould est parrain de Jeanne Roussieaux le 02/01/1738. Il était soldat dans le régiment de Touraine-infanterie en garnison à Sedan. (AD55 Pouilly 1723-1759 67/267)
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Marguerite Stevenot (née à Pouilly le 28/07/1727 et décédée à Chassepierre le 24/03/1775) se marie le 22/02/1751 à Pouilly à Pierre Benoît De Rossel qui s'avère être un noble (certes de fraiche date) de Chassepierre en Belgique. Ces De Rossel étaient des maîtres de forges. Ils sont d'ailleurs enterrés dans l'église de Chassepierre, signe d'une certaine notoriété.
Sa mère Barbe Dian, s'étant remariée à Jean Deleau, originaire d'Herbeumont en Belgique. Deleau était meunier à Pouilly depuis 1737 et c'est sans doute par ses connaissances que sa belle-fille a conclu ce mariage.
Mais il faut reconnaître que la famille De Rossel était depuis quelques temps en "perte de vitesse" dans ses activités métallurgiques.

Nicolas Vaillant est marchand de vin à Mouzon, mais commerce sans doute avec les gens de Pouilly, puisque par deux fois il perd un enfant dans ce village. Noël le 27/12/1754 à 1 an, (AD55 1723-1759 221/267), et Jeanne-Marie le 23/01/1756, âgée de 8 mois. (AD55 1723-1759 231/267). Il est vrai que promener des enfants en bas-âge en plein hiver explique peut être ces coups du sort.

Marianne de Lespault dite La Lande, qualifiée de demoiselle, est décédée le 02/07/1758. Elle était née à Sedan vers 1696.
De Lespault serait le nom de son père et La Lande celui de sa mère. Mais que faisait-elle à Pouilly ? Etait-elle engagée au château ? (AD55 1723-1759 235/267).
Il y a un contrat de mariage aux AD08 entre Marie Anne Lalande et Jacques Camus en date du 14/12/1739, qu'il faudrait peut être éplucher.

Jean-Baptiste Bonne est bien malgré lui dans la liste des gens sortant de l'ordinaire à Pouilly.
En effet il a été "...trouvé mort par une main étrangère..." le 20/03/1764.
Mais on en sait pas plus. En 1764, pas de guerre, d'invasion. Un rôdeur ?
Il était cordonnier et marié à Marie Mazelot. (AD55 1760-1791 47/345). Voir son acte de décès en 1764.

Paul Dubois. Le 26/06/1764 le curé Billet note : "...ay reçu l'abjuration de Paul Dubois natif de la ville de Sedan, résidant à Bazeilles, de l'hérésie de Calvain...". (AD 55 1760-1791 51/345).
Il avait un frère Jean-François qui est témoin de l'événement. Mais on ne sait rien de plus sur eux.

Pierre Giraux.  Le 12/11/1765 Nicolas Nonnon curé note : "...ay baptisé un enfant qu'on nous a dit être fils de Michel Giraux et de Marie Françoise Viaudel de la paroisse d'Aumont, ses père et mère mariés ensemble, le quel né aujourd'hui dans cette paroisse où la dite Viaudel  mendiait son pain etc.". (AD55 1760-1791 66/345).
Aumont serait plutôt Haumont dans la Meuse ou Omont dans les Ardennes.

Jean-Baptiste Thiebaut. Le 18/02/1766 "...en vertu de l'ordonnance rendue par Valerian Oudart maire juge en la haute justice de Pouilly, sur les conclusions du procureur fiscal en date de ce jour et à nous notifiées au sujet d'un cadavre trouvé sur ce territoire qui a été reconnu être M. Jean-Baptiste Thiebaut ancien curé de Vraux de ce diocèse (Reims) ci-devant résidant à Wiseppe, nous l'avons inhumé etc.". (AD55 1760-1791 71/345). On ne sait ce qu'il venait faire à Pouilly ni les circonstances de sa mort à 57 ans.
Il a un frère François Thiebaut et un neveux Jean-Baptiste Person (ou Pierson ?).
Il existe en effet un Jean-Baptiste Pierson né le 06/01/1750 à Pouilly qui pourrait correspondre.

Jeanne-Marie Le Sieur décède le 07/06/1767. Elle est la fille de Ponce Le Sieur et de Margueritte Moulet de la paroisse de Puiseux.
Son décès a fait l'objet d'un procès verbal dressé par les officiers de la justice de Pouilly. "...Jeanne Marie Le Sieur nous a paru âgée d'environ 20 ans ..." note le curé Polonceau. (AD55 1760-1791 83/345). On ne connait pas les circonstances de son décès.

Marie Jeanne Collin décède le 13/11/1769. "... mendiante passant dans cette paroisse paraissant âgée d'environ 60 ans épouse de Joseph Camboulisse tailleur d'habit de la paroisse de Saugny proche la ville de Mons. (En Belgique ?). (AD55 1760-1791 107/345).
 
Jean-François Durand est baptisé le 14/07/1772 par Nicolas Gaillot, prêtre vicaire de Pouilly.
Ce curé a inscrit dans l'acte "... fils de Jean-Baptiste Durand, marchand roulant et de Marguerite Ponsart ses pères et mères se disant de la paroisse de Mirecourt en Lorraine, auquel né d'aujourd'hui, on a imposé le nom de Jean-François...".
Puis il se ravise et raye l'acte et nous annonce :
"... ay baptisé un garçon né d'aujourd'hui à la ferme de saint-Rémi, paroisse de Mouzon, distant d'une demi-lieue, lequel a été présenté par un homme porteur d'un passeport des maires et échevins de la ville de Sedan, signé Bourotte en date du 12 novembre dernier, dans lequel il est dit se nommer Jean-Baptiste Durand natif de Mirecourt âgé de 26 ans vendant des petites marchandises et merceries, de la religion catholique apostolique et romaine et qui a déclaré que le dit enfant provenait de lui et Marguerite Ponsart sa femme et qu'il le présentait à cette église à cause de la proximité.
Le parrain a dit se nommer Jean-François Durand, oncle de l'enfant, et la marraine Barbe Noël, fille de la paroisse de Lunéville, l'un et l'autre marchand roulant etc.". (AD55 1760-1791 134/345).

Bonne Guichard une coriace ! En effet elle décède le 09/01/1773 à l'âge de 100 ans (environ ajoute quand même le curé...). Elle était veuve en seconde noce de Jacques Stevenot. On ne sait rien d'autre d'elle. (AD55 1760-1791 137/345).

Philippe Lambert ne présente guère plus d'intérêt, si ce n'est qu'il eut pour marraine mademoiselle Adélaïde Louise Philippine de Pouilly, fille de messire Albert Louis de Pouilly, le 10/07/1776.
Elle était assistée par Marguerite Rigault dite Gautier, sa gouvernante car n'ayant que cinq ans.
Cette Marguerite Rigault était née à Nancy paroisse de saint Epvre vers 1727 et sans doute arrivée dans les "bagages" des Custines. Elle décède le 22/11/1777 à Pouilly. Duhoux avec sa précision habituelle nous apprend qu'elle a été inhumée "... à coté du chœur dans le lieu destiné à la sépulture des étrangers...". (AD55 1760-1791 192/345).
Le parrain, représenté par Pierre Lambert, frère du nouveau né, était Armand Louis Philippe comte de Custines. Il était quant à lui assisté  car en bas âge, par Jean-Baptiste Lefebvre (homme d'affaire au château de Pouilly).
Les deux assistants habitaient d'ailleurs le château.
La famille de Pouilly ne se mélangeant que de loin avec la population du village, j'ai cru bon de signaler cette exception. (AD55 1760-1791 178/345).
Mais on ne sait pas pourquoi ce Philippe, fils de Pierre Lambert et de Marie Gillette Gobert eut droit à ce privilège.

Denis Lallemant né le 08/09/1711 à Sedan est retrouvé mort à Pouilly le 09/01/1777.
"...au soir, en vertu de l'ordonnance qui a été rendue aujourd'hui par le juge en la haute justice de ce lieu et qui nous a été dûment notifiée, le cadavre d'un homme inconnu, qui a été trouvé mort sur le territoire de ce même lieu,  que l'on présume se nommer Denis Lallemant et être de la religion catholique romaine, d'après deux papiers trouvés dans ses poches. L'un qui est un passeport où sont énoncés les noms, la patrie, l'âge et le signalement de Denis Lallemant, expédié le 31 août dernier par le sieur Gauthier  premier commis de l'intendance de Champagne.
L'autre qui est un extrait de baptême contenant que l'an de grâce 1711 le 8 septembre, Jean Nicolas Marteau  curé de la paroisse de saint-Mange prés de Sedan a baptisé etc.". (AD55 Pouilly 1760-1791 185/345). (Il s'agit de saint-Menges).
On apprend dans l'acte que Gilles Graincourt et François Lambert sont officiers de justice à Pouilly.
 
Jean-François Durant est baptisé à Pouilly le 14/07/1772 par Nicolas Gaillot prêtre vicaire de Pouilly. Le cas est particulier au point qu'il rédige un premier acte, puis le barre et rédige le suivant :
"...ai baptisé un garçon né d'aujourd'hui à la ferme de saint Rémi, paroisse de Mouzon, distant d'une demie lieue, lequel a été présenté par un homme porteur d'un passeport des maires et échevins de la ville de Sedan, signé Bourotte, en date du 12 novembre dernier, dans lequel il est dit se nommer Jean-Baptiste Durant natif de Mirecourt âgé de 26 ans, vendant des petites marchandises merceries, de la religion catholique apostolique et romaine et qui a déclaré que le dit enfant provenait de lui et de Marguerite Ponsart sa femme, et qu'il le présentait à cette église à cause de sa proximité. Le parrain a dit se nommer Jean-François Durant, oncle de l'enfant et la marraine Barbe Noël fille de la paroisse de Lunéville, l'un et l'autre marchand roulant. etc." (AD55 1760-1791 133 et 134/345)

Brice
Gobert Un héros de la "résistance" catholique, mais au temps de la révolution. A l'âge de 16 ans il servit de passeur à des prêtres réfractaires.

Charles Romangin, descendant des Romangin de Pouilly. Il fut marin, accusé sous la révolution etc. Un aventurier.

Au XIX ème

Marie Elizabeth Sophie Launay se marie le 03/07/1802 à Jean Edmé Paccard, à Paris. (Fonds Andriveau - Mariages à Paris (1613-1805)). Ce Paccard est libraire-éditeur, romancier, poète et auteur dramatique. Il publie parfois sous le pseudonyme de Julia Viscentini. Né à Paris le 06/10/1777, il y décède d'hydropisie le 23/04/1844. Fils d'un domestique,  il exerça contre l'avis de ses parents, plusieurs métiers avant de pouvoir vivre de l'écriture tels garçon de bureau, garçon pâtissier (à 12 ans) et acteur (1795). Ses pièces ont été représentées, entre autres, au théâtre de l'Odéon, au théâtre de l'Ambigu-Comique et au théâtre de la Gaîté. Il est le père de l'architecte Alexis Paccard.
Cet Alexis Paccard est né le 19/01/1813 à Paris et décédé le 18/08/1867 à Aix-les-Bains. Il fut inspecteur des travaux aux Tuileries, architecte du château de Rambouillet etc.
Il reçut la légion d'honneur le 14/08/1857 (Dossier  LH//2031/20). Il était aussi prix de Rome.

Louis Pierre Durlet se marie le 14/11/1804 avec Marie Hayen. Cette Marie est originaire de Roussy, le village prés de Thionville, mais demeure à Pouilly.
Mais c'est aussi à Roussy que Louis Albert de Pouilly s'était remarié avec Marie-Antoinette Philippine de Custines le 03/04/1770.
Elle est sans doute arrivée dans les bagages des Custines et n'est pas partie en émigration.
La famille Durlet travaillait pour le seigneur de Pouilly. Une de ses tantes Marie-Jeanne avait d'ailleurs été inhumée en 1739 dans l'église de Pouilly, signe d'une certaine notoriété. (AD55 1796-1807 101/135).

Louis Lorin et Louise Labrosse perdent leur fille Luce, le 24/09/1807. Ils sont originaires de Clermont, (on retrouve sans problème leurs ascendances), mais habitent actuellement Pouilly. L'enfant décède "...dans le ci-devant château du dit Pouilly...". (AD55 1796-1807 134/135).  On ne sait ce qu'ils faisaient là.

Jean-Baptiste Bertet
est teinturier en 1813. Il déclare le décès d'Anne Meunier dont il est l'ami, le 30/01. (AD55 1813-1822 27/200). On ne sait rien de lui.

Robert Morlet né vers 1791 à Pouilly, tailleur, est condamné à 10 ans de travaux forcés et emprisonné au bagne de Brest. Il s'en évade le 04/08/1815. (F/7/10234, dossier 15200).
Je n'ai pas trouvé son acte de naissance, les archives n'existent plus pour la période 1792-1795.
Mais il existait bien une famille Morlet au village. Un François Morlet natif de Somme-Suippes le 30/01/1755, marié à Marie Françoise Bertrand le 08/05/1787, (AD55 1760-1791 300/345), a des enfants en 1788,1790,1797 et 1801. L'intervalle de 7 ans entre le deuxième et le troisième laisserait bien la place à notre Robert.
On ne sait bien sûr pas ce qu'il est devenu.

Barthélemy Hinnuy, le 25/05/1818 à Pouilly, "...âgé de 76 ans, bourjonné à la figure avec une tâche noire à la face de la figure du coté droit, natif d' Huchée entre Dinant et Namur, est décédé aujourd'hui à 9;00 du matin dans la grange des moines, situé au bout haut de la dite ferme...".
Ce décès est déclaré par Jean-François Gobert âgé de 48 ans et Jean-Baptiste Gobert de 24 ans, tous deux cultivateurs aux fermes isolées de Prouilly. (AD55 1813-1822 119/200).

Pierre Lecuyer déclare la naissance de son fils Pierre le 26/05/1822. Il est qualifié de "Journy". Quelle est cette activité ? Il semblerait que ce soit en fait journalier. Le dictionnaire Godefroy page 663, parle de "journeur", ouvrier qu'on paie à la journée. (AD55 1813-1832 181/200). En 1835 on le dit manœuvre.

Abel François Barthélemy enfant de 10 ans décède le 24/06/1828. Il est le fils de Henry Barthélemy, manœuvre et de Ève Richters. Jusqu'ici, rien de surprenant... Mais il s'avère que les parents ont voyagé quelque peu.
Henry Barthélemy vit de 1804 à 1812 à Kerpen dans la Ruhr, commune française à l'époque et Allemande de nos jours.
Un de leurs enfants, Joseph Emmanuel Henry, né à Kerpen vers 1810, est Officier des douanes françaises (Lieutenant) à Haguenau,puis à Strasbourg, retraité et receveur, buraliste à Bâmont commune de Saulxures-sur-Moselotte (88). Il s'était marié le 17/05/1835 à Martincourt avec Marie-Catherine Félix (1812-1883) ( Familysearch France Marriage 1546-1924 batch nr M83373-2 source film nr 1039545). Ce qui expliquerait peut être la venue de ses parents dans la région.
Ève décède en Allemagne dans la Ruhr le 17/01/1836, après avoir vécu à Stenay en 1835.

Jean Jacques n'est pas de Pouilly, mais vigneron à Inor. Le 21/11/1828 un acte relate la visite du greffier de la justice de Stenay et qui donne au maire lecture d'un procès verbal  de la levée du corps du sieur Jean Jacques. (AD55 1823-1832 164/212). De quoi est il mort ? Peut être de noyade. Il s'était marié à Elisabeth Bureau (1799-1869) le 06/07/1825 à Inor.

Jean-Baptiste Maximin Ryss, dit Max, ingénieur mécanicien domicilié à Pouilly, réceptionne la pompe à incendie achetée par la commune, le 02/05/1832. Il était né à Sedan vers 1786 et y décéda le 29/07/1863. (AD08 Sedan 257/414)
Il habitait à Sedan, 9 faubourg du Mesnil et sans doute à Pouilly dans une maison secondaire.
C'était un industriel, inventeur et architecte. Il est à l'origine de l'éclairage au gaz de houille, procédé inventé par Philippe Lebon. On peut lire un article élogieux dans le "Bulletin de la Société d'encouragement" page 238 de fin 1811.
Il était marié à Marie Appoline Poncelet d'origine liégeoise, mais dont il était séparé.

Louis Pierret 21 ans pâtre et Jean-Baptiste Gaspard, 22 ans, domestique, nés et demeurant à Pouilly condamnés le 03/10/1832 pour attentat à la pudeur avec violence sont acquittés. (AD08 série U). (étaient-ils réellement natifs de Pouilly ?)

Jean Rainneson (en fait Reneson sur son acte de baptême et plus vraisemblablement Renesson) né vers le 01/06/1794 à Mouzay de François Raineson et Marie Piquart, berger à Inor, vient mourir à Pouilly le 22/07/1835.(AD55 1833-1842 81/352)
On ne sait ce qu'il faisait là, mais l'officier d'état civil prend des renseignements sur l'individu. Comment est il mort ?

Guichard Antoine Auguste nait à Pouilly le 07/10/1837 de Jean-Baptiste Guichard (1805-1841) et de Marie Catherine Lequy (1806- ). En 1871 il habite à Paris, 9, rue de Léonie dans le quartier Saint Georges, où il est cocher. Il participe à la commune, mais je n'ai pas trouvé son dossier. Il décède à Paris le 10/10/1905 après s'être marié trois fois.

Joseph Stevenot est bourrelier. On l'apprend quand il déclare la naissance de son fils François Augustin le 31/12/1840. (AD55 1833-1842 170/352). Il est l'ancêtre des familles Guichard d'en bas, Wendling, Vanderesse  etc.

Pierre Godet est garçon brasseur à Pouilly en 1842. Il épouse le 15/11/1842 Barbe Angélique Gobert. (AD55 1833-1842 241/352). Il exerce toujours en 1850

Charles Gabriel De Chilly, artiste dramatique, est retrouvé mort le 05/07/1843 prés de la Vignette. (AD55 1843-1852 31/369)

Guillaume Colas est natif de Pure (08) mais marié à Pouilly. Il décède à la prison de Clairvaux le 12/06/1844.

Jean-Baptiste Aubert
de Pouilly, participe à l'insurrection de juin 1848.
Marie Nicolas Augustin George également.

Jean Henri est trouvé mort entre La Vignette et Pouilly le 13/06/1845. Son fils Gilles Henri, menuisier à Stenay le reconnait et déclare qu'il était cordonnier à Cesse. (AD55 1843-1852 80/369)

Madelaine Schaffner décède à la Vignette le 24/03/1862 (AD55 1853-1862 219/237). Elle n'a rien de particulier si ce n'est qu'elle fut marié à un musicien assez connu, Vincent Gambaro.
Chauvancy Romain Jean né le 24/02/1847 à Pouilly il apparait dans la "Liste départementale du contingent Meuse 1867" (AD08 1R001 1867 12/43) Il est alors "élève-maître à l'école normale de Commercy". Il est dispensé du service puisqu'engagé pour 10 ans dans l'instruction publique. Il est le fils d'Ambroise Chauvancy et de Marie Catherine Thomas.

Evrard Léon Jean-Baptiste né le 15/11/1847 à Pouilly. la "Liste départementale du contingent Meuse 1867" (AD08 1R001 1867 14/43) nous apprend qu'il est affecté au 7ème RI et qu'il est condamné le 21/06/1872 par le 21ème conseil de guerre permanent de la 1ère division militaire à la peine de deux ans de prison pour désertion. Il sera gracié du restant de sa peine par décision présidentielle du 28/11/1873. Il a fait la guerre de 1870. Il était boulanger et fils d'Auguste Evrard et Marie Catherine Lamotte.

Saussette Jean-Baptiste Édouard
né le 19/02/1844, condamné au bagne et décédé en Guyane le 09/01/1882

Henry Niclot né le 07/03/1818 à Pouilly, est le fils de Jean-François Niclot et Marie Launay. Le journal "La feuille de Provins" du 27/07/1872 page 3/4 nous relate son parcours :
"Dans la soirée du 24 juin, des voleurs se sont introduits dans la maison du sieur Houillier, à la chapelle-saint-Sulpice. parmi eux  se trouvait Niclot Henry âgé de 54 ans, né à Pouilly (Meuse), neuf fois condamné, dont une condamnation à mort, puis pour bris d'armes, outrage et violence envers un ministre du culte catholique, vol, vol de nuit dans une maison habitée, incendie volontaire, vagabondage et rupture de ban, et le 5 juillet dernier à Corbeil à 3 ans de prison...De La Chapelle ils (les voleurs) se rendirent à Châteaubleau, et commencèrent à écouler leur marchandises ...puis ces messieurs sont allés se faire pincer à Corbeil, où Niclot a attrapé sa dernière condamnation.
Le tribunal condamne Niclot à 3 ans de prison qui se confondent avec la peine prononcée à Corbeil..."
Niclot décède finalement à Ville-sous-la-Ferté le 05/10/1873 en fait à la prison de Clairvaux (10) (AD10 Ville-sous-la-Ferté 1870-1878 102/274 acte55)

Joseph Normand décède en Belgique à Laiche, commune de Chassepierre le 24/04/1875. Il était né le 05/06/1795 à Pouilly. On ignore le nom de ses parents, puisque les registres de cette période ont disparus. Il exerçait le métier de colporteur. On ne sait si il était marié. (AD55 1873-1882 58/177)

Alexandre Jacques est décédé le 23/12/1875 "...à 150 mètres du village, environ...". Il était originaire de Mogues (08) près de Carignan. Il était propriétaire et âgé de 46 ans.

Jean Isidore Peltier est condamné par le conseil de guerre à 7 années de réclusion et à la dégradation miltaire et à 5 ans de surveillance le 29/08/1875. Il est coupable de vol et tentative de vol. (voir son registre militaire matricule 228 Mézières)
Il était domestique et né à Pouilly le 28/07/1851 de feu Vincent Peltier et Marie Catherine Gobert.
En 1882 il est sorti de prison puisqu'il se marie à Marie Andrien à Brouennes le 29/11/1882 (AD55 Brouennes 1873-1882 209/214)
A ce mariage, il reconnait un enfant Antoine Andrien, né le 27/01/1881 comme étant son fils. Cet Antoine aurait donc été conçu en mai 1880. Or le père était en détention...

Guichard Henry Théodore, facteur de la poste aux lettres né à Pouilly le 10/09/1840 est condamné en 1889 à 3 ans de prison et 100 fr d'amende et privé pour 10 ans de fonction publique pour faux et suppression de lettres. (AD08 série U)
Il était en récidive car le 09/09/1880 il avait déjà été condamné à 18 mois de prison et 50 fr d'amende pour abus de confiance, escroquerie, tentative d'escroquerie et suppression de lettres. (Le Petit Ardennais 11/09/1880 page 3)
Il avait épousé Marie Françoise Darbour le 20/04/1862, à Raucourt (08) où il travaillait comme ouvrier en fer.
Il est décédé à Paris 20e le 27/11/1891 où il était journalier. (AD75020 Paris 564/623 acte 4129)

Gobert Marie fille de Mathieu Gobert et Marie Anne Durlet décède à Fains le 29/09/1890 à 67 ans.(AD55 Fains 1883-1892 244/330)

Auguste Tellier, fils d' Auguste Tellier, manœuvre et de Marie Rouyére, domiciliés à Pouilly, décède à Stenay à l'hospice de cette ville, situé place La Fontaine. (AD55 1873-1882 110/177). Il était âgé de 9 ans. Que faisait il à l'hospice ?

Lambert Guichard, décède le 27/10/1880 à 88 ans. Il est dit "...pensionnaire de l'état, sans profession..." (AD55 1873-1882 141/177)
Pourquoi était il pensionnaire de l'état puisqu'il a été cordonnier en 1822, 1826, vigneron en 1828, 1833 ,1879, manouvrier 1857.
Pas de trace d'exploit militaire ou autres services justifiant cette pension...

Jean-Baptiste Georges Colinet décède le 02/09/1880. Bien que marié à Anne Marie Stevenot, décède au domicile de la veuve Tribut. (AD55 1873-1882 142/177). Ce pourrait être Emèlie Lahouille, veuve de Jean-Baptiste Tribut, décédé le 15/01/1877.
Anne Marie Stevenot était la cousine de ce Jean-Baptiste Tribut.

Augustin Pivot est marchand de vin, domicilié à Paris. Il vient mourir à Pouilly 28/01/1891, chez Pierre Thomas qui travaille aux chemins de fer. (AD55 1883-1892 166/185)

Charles Coral est éboueur. Il déclare le décès de son beau père Alexandre Liegeois le 23/05/1891. (AD55 1883-1892 167/185)

Louis Victor Godet décède le 08/06/1890 à Maimento de Serva de la commune de Gouveia  au Portugal. Son décès n'est retranscrit que le 01/08/1892. (AD55 1883-1892 174/185)
C'est le curé de cette ville qui découvrant ce décès a cru bon d'en faire part à la municipalité de Pouilly.
Il avait 28 ans, était employé de fabrique, marié à Camille Porcina et avait deux enfants.
Il était né à Pouilly le 16/04/1863 de Pierre Godet et Marie Catherine Adnesse.

accident Faucon eugeneAchille Faucon est né à Pouilly le 27/11/1878 de Nicolas Faucon (1850-1894) ouvrier dragueur et de Angeline Caron (1851-1908). Il n'est pas resté longtemps au village puisqu'on le trouve chauffeur mécanicien en 1898 à Paris. Il conduit une automobile appartenant à la famille Rothschild et a un accident avec un fiacre. Il est condamné le 29/10/1898 par la cour d'appel de Paris à 25 fr d'amende pour blessure par imprudence puis amnistié le 24/10/1919. (La Liberté du 27/05/1898 page 2/6)
En 1902 il est à Rome au palais Borghese, l'ambassade de France. En 1908 il est en voyage en Finlande comme chauffeur du baron de Linder. En 1905 il est de retour à Paris puis repart en Finlande
Il fait son service militaire, mais le certificat de bonne conduite lui est refusé.
Il participe à la grande guerre, d'où il revient avec la croix de guerre et deux citations. Il a la médaille de la victoire et celle de la commémoration de la grande guerre.
Il est condamné par défaut par le  jugement de la 13e chambre correctionnelle de la Seine du 07/07/1924 à 3 mois de prison et 50 fr d'amende pour blessure par imprudence et délit de fuite puis amnistié le 05/12/1932.
Le 30/01/1927 Il est membre de la société mutuelle des chauffeurs français à Paris. (JO 30/01/1927 page 1283)
Il a été marié deux fois, avec Meline Moulinier (1880-1915) le 19/12/1903 à Paris, puis avec Eugénie Clément le 23/07/1921 à Paris également.
En 1931 son dossier militaire nous apprend qu'une carte du 06/02/1931 est revenue comme inconnu. Sa trace est alors perdue...

Mais c'était sans doute un personnage particulier.

Charles Paul Guichard, fils de Pierre Adolphe Guichard et Anastasie Galot nait le 02/05/1859. Il accompli son service militaire et son dossier nous apprend que son dernier domicile connu en janvier 1890 était en Argentine à Capataz-Cadsilla. Qu' y faisait il ?
Il avait accompli une période militaire du 01/10/1888 au 13/10/1888. Il s'est donc expatrié entre le 13/10/1888 et janvier 1890.
Charles Jean-Baptiste Guichard, frère de Charles Paul ci-dessus est né le 14/08/1863.
Il était employé de commerce. Son dossier militaire nous apprend qu'il était domicilié à Verviers en Belgique en 1888 et 1895.
On trouve parmi les immigrés en Argentine un Charles Guichard, arrivé le 17/08/1888 au port de Burdeos par le bateau "Ville de Rosario". Il est employé de commerce, célibataire et déclare être âgé de 23 ans.
Serait-ce ce Charles Jean-Baptiste ? Non car son dossier militaire nous dit qu'il est envoyé en congé le 19/09/1888 et qu'il déclare habiter à Verviers le 12/10/1888.
Ce pourrait être alors Charles Paul,son frère, qui a bien été domicilié en Argentine en janvier 1890, mais en 1888 il avait déjà 29 ans. Erreur de transcription ou homonyme ?
Antoine Lucien Guichard un autre frère était aussi employé à Verviers en 1892
Or à Verviers Jean-Baptiste Gobert, fondateur des magasins Réaumur y était déjà depuis 1881.
Coïncidence ou regroupement ?

Nicolas Thomas, décède à Pouilly, au lieu dit le Pont d'Alma le 03/10/1892. On ne connait pas les circonstances de sa mort. Il était âgé de 74 ans  et  avait été marié trois fois. (AD55 1883-1892 174/185)

Louis Henri Dournelle est éboueur en 1893. Il se marie début novembre 1893 à Catherine Adeline Crouet. (AD55 1893-1902 bans 64/130)
Il était fileur de laine en 1888 comme nous l'apprend son dossier militaire (matricule 2054 Mézières)
Il a été condamné le 03/03/1894 par le tribunal de Montmédy à 15 jours de prison ferme pour coups et blessures volontaire ayant occasionné une maladie (sic) avec incapacité de travail de plus de 20 jours.
Il est décédé le 12/10/1896 à Mouzon.

L' Est républicain du 17/12/1899, nous apprend que :
"M. Lambert, vieillard de 80 ans, se trouvait chez son gendre, M. Ricard, éclusier à Pouilly. M. Édouard Gobert s'y trouvait, occupé à tuer le porc de M. Ricard.
L'opération terminée, on se disposait à boire une tasse de café, quand tout à coup M. Lambert s'affaissa pour ne plus se relever.". Il s'agit de Jean-Baptiste Lambert né le 17/03/1819 et veuf de Julienne Arnould.

Aimé Eugène Labille est né le 21/06/1882 de Jean Labille et de Marie Alphonsine Renaux.
Son dossier militaire nous apprend qu'il a été condamné le 04/02/1902 par le tribunal correctionnel de Montmédy à 16 francs d'amende pour coups et blessures. Ce mauvais démarrage dans la vie ne l'empêchera pas de s'engager, passer caporal en 1904, puis sergent en 1905. Il est sergent major le 02/081914. Il est blessé à l'épaule gauche le 28/08/1914 au combat de la Woevre. Fait prisonnier le 08/11/1915, il s'évade le 03/10/1918. Il est nommé adjudant chef le 07/081919 participe à l'occupation de la Ruhr et quitte l'armée le 01/08/1927 après avoir été rétrogradé à l'emploi de sergent le 12/08/1926. Cette rétrogradation est sans doute due à la condamnation pour complicité d'escroquerie par le tribunal d'Epinal le 08/01/1926, à un an de prison et 500 francs d'amende.

Jacques Collignon âgé de 64 ans, propriètaire à Inor, était parti pour Pouilly avec son cheval et sa voiture, lorsque sur la route, et environ une heure après son départ, le nommé Lequy, cantonnier le trouva étendu sur sa voiture, ne donnant plus signe de vie et le ramena de suite à son domicile.
Le docteur Volpert, mandé pour constater le décès, a déclaré qu'il avait succombé à une congestion cérébrale d'origine cardiaque. Il était l'époux de Marie Catherine Clarisse Jacquet. Le décès est déclaré à Inor le 20/09/1899. (Est Républicain 26/09/1899)





Au XX ème


Gobert Jean-Baptiste Le fondateur de Réaumur.

Dumont René, agronome écologiste , candidat à la présidence

Ravel René  le plus folklorique des gardes-pêche de la "Rossette de Pouilly".

Collard René le dernier vigneron de Pouilly.

Berlet Jean-Baptiste, menuisier-inventeur.

Alphonse Gustave Rambourg (1874-1950) venait en vacances à Pouilly où il possédait la maison en bas de la rue de la cure, en face de l'ancien presbytère. Il était musicien et organisait des manifestations théâtrales pour la jeunesse.

Henri Paulin Ludinart,  né à Mohon (08) le 18/05/1886. Il est ingénieur des ponts et chaussées et à ce titre il intervient dans la reconstruction des voies de communication après la première guerre. Il se marie le 28/01/1913 à Belleville-sur-Meuse avec Gabrielle Eléonore Nicolas. Il reçoit la légion d'honneur en 1930 comme chevalier et en 1948 comme officier puis commandeur.
Il avait acheté une maison à Pouilly (actuellement 2022, celle de M. Hubert Lequy, rue des carrières). Décédé le 12/05/1951 à Neuilly-sur-Seine, il est inhumé à Pouily avec son épouse décédée en 1969.

Messali Hadj




Messali Hadj
né le 16/05/1898 à Tlemcen et décédé le 03/06/1974 à Gouvieux dans l'Oise. Il est le fondateur du PPA, (parti du peuple Algérien), puis le MNA (Mouvement National Algérien) etc. Il était l'ami d'Albert Camus.
Pourquoi en parler ? Tout simplement car il était l'oncle d'un de nos contemporains et ami, Claude Bestel et qu'il est venu en visite à Pouilly.
La mère de Claude, Fernande Busquant, mariée à Octave Bestel était la sœur d'Émilie Busquant femme de Messali Hadj.
Cette Émilie confectionna le drapeau Algérien que nous connaissons dés le 14/07/1937. Il ne sera officialisé que le 25/04/1963, 10 ans après le décès d'Émilie Busquant, le 02/10/1953 à Alger.
(Photo de Danielle Bestel)




tombe_noah_pouilly







Yannick Noah n'a jamais mis les pieds à Pouilly. Par contre sa mère Marie Claire Perrier (30/091937-01/10/2012) dans les années cinquante, y venait en vacances, dans la maison en haut à gauche de la rue de la cure.
Elle est la fille de Marcel Louis Perrier, professeur de dessin, (né le 10/01/1903 à Yzeure dans l'Allier et décédé le 19/09/1994 à Sedan) et de Camille Marie Bayet (née le 15/04/1906 à Haraucourt et décédée le 19/11/1953 à Sedan).
Cette grand-mère de Noah est inhumée au cimetière de Pouilly. Sa tombe peu entretenue, ne fait pas honneur à son petit- fils.
Le journal l' Ardennais pour je ne sais quelle raison et par quel truchement en a fait écho le 07/11/2016

L'Est Républicain du 02/11/2022 en "remet une couche" et trouve anormal que Yannick Noah ne s'occupe pas de cette tombe.
Quand j'avais organisé une visite historique du village le 24/09/2022, des habitants m'avaient demandé de prendre contact avec Yannick Noah et lui demander de s'occuper de cette tombe. Je n'avais bien sûr pas donné suite, ne m'occupant pas des affaires des autres.










Georges Beconcini
, plus connu sous le pseudo de Ray Capri venait à la pêche à Pouilly.
Son orchestre dans les Ardennes et la Meuse était connu de tous. Il a formé à Sedan toute une génération d'accordéonistes.
Je l'ai connu à Pouilly pour avoir récupéré sa fille Belinda, qui ne savait pas trop nager et partait avec le courant. Né à Joeuf (54) le 22/11/1925, il est décédé le 22/01/2017 à Sedan à l'âge de 91 ans.

Arsène Mersch n'est pas de Pouilly, mais il y est tellement venu pêcher que je lui accorde quelques lignes. Il était né le 14/12/1913 à Koerich au Luxembourg et il y décéda le 20/07/1980. C'était un grand amateur de brochets, qu'il n'hésitait d'ailleurs pas à braconner la nuit... Mais ce fut aussi un coureur cycliste entre 1934 et 1940 et il participa avec un certain succès au tour de France (1er de l'étape Caen - Paris le 02/08/1936)


On peut aussi citer René Dumay qui sans être de Pouilly, y venait régulièrement. Il avait été maire de Sedan de 1950 à 1959.
Sa maison se trouvait rue des carrières.

Roger Maudhuy est un écrivain de nationalité belge. Il est venu s'installer à Pouilly pendant quelques années puis a disparu comme il était arrivé...
Il serait maintenant dans les Vosges à en croire la critique de son dernier roman "Le sorcier de la Maucroix" aux éditions De Borée.
L'action se passe à Pouilly. Il y a mélangé quelques faits historiques qu'il n'a pas connus, pas plus que les personnages ou les bâtiments dont il fait état.
On notera tout de même qu'il y règle je ne sais quel compte avec une famille dont il a changé bien sûr le nom :
"C’est bien une Richard, celle-là ! Ils sont aussi bêtes que leurs vaches, mais plus malins et plus sournois qu’une armée de jésuites quand il s’agit de leurs sous. Avec ça, une mauvaise foi à faire pâlir d’envie le plus roué des candidats à la députation." page 108
A entendre les commentaires de certains habitants de Pouilly, à son sujet, il n'y a pas laissé un très bon souvenir...



Et malheureusement quelques autres beaucoup plus douteux et décédés maintenant.

Avec mot de passe vous trouverez quelques éléments ici