cimetiereL'école

Depuis ... à maintenant.



L'école

Jusqu'à la révolution l'école en tant que bâtiment, se résumait souvent en une pièce prêtée par le curé ou la fabrique, ou plus souvent au logis de l'instituteur.
La précarité de l'installation, le besoin pour la municipalité d'affirmer par l'éducation des enfants, sa suprématie sur le clergé, l'obligation scolaire etc. ont fait fleurir les écoles dans nos villages.

On sait peu de chose de l'école sous l'ancien régime. Elle existait dans un bâtiment communal, mais disparut avec la révolution. Un courrier de la part du maire au préfet de la Meuse, du 04/02/1806 nous en livre quelques détails :
" Les maire et adjoint de la commune de Pouilly, ont l'honneur de vous représenter que ladite commune de Pouilly est absolument dépourvue de maison pour l'instruction publique, la révolution lui ayant emporté ce qu'elle possédait, mais cependant il lui reste une masure qui lui appartient et dont le local pourrait suffire pour ériger une chambre ou maison propre à l'effet que dessus. En conséquence les soussignés demande qu'il vous plaise d'ordonner la reconstruction de la masure dont s'agit, à l'effet d'en ériger une maison destinée à l'instruction publique de la commune, et que les deniers nécessaires pour cet effet seraient pris sur le produit de la vente des bois communaux qui vient d'avoir lieu, comme aussi nommer le sieur Limouzin, entrepreneur de bâtiments à Stenay etc."
Après quelques courriers avec le préfet concernant le financement et l'adjudicataire, Jean-Baptiste Lambert effectue les travaux pour 3 114 francs et le bâtiment est réceptionné en décembre 1807.

Les budgets communaux font état de traitement à un instituteur et une institutrice dés 1831. On notera d'ailleurs au passage la différence de traitement (du simple au double) entre l'homme et la femme, différence qui va jusqu'aux indemnités de logement.

Un courrier du ministère de l'intérieur en date du 02/03/1837 nous apprend : "La commune de Pouilly est autorisée à acquérir des sieur et dame Gouverneur, moyennant la somme de 2600 francs, prix d'estimation, une maison avec un jardin, contigus à la maison d'école, pour servir de logement à l'instituteur.
Le prix de cette acquisition sera payé sur les fonds disponibles de la caisse municipale".

Le 01/02/1842 le prefet autorise la commune de Pouilly à acquérir de la demoiselle Rosalie Adnesse, propriètaire au dit lieu, un jardin clos de mur de la contenance de 15 are 20 centiares pour le service de l'instituteur de l'institutrice. L'acte est passé chez Me Guichard à Stenay le 28/02/1842. Ce terrain dont le prix est de 1000 francs, se situe "...au grand jardin, près de l'église..."

Le budget de 1843, précise que des honoraires ont été versés à un architecte relatif à la vente et à l'acquisition de maison d'école.
Ce même budget fait état d'une pièce de terre achetée 1100 fr pour le service des instituteurs et institutrices. Ainsi que des réparations faites à la salle d'école.
On apprend aussi que "...divers objets mobiliers (ont été) achetés pour l'usage des sœurs institutrices, pour la somme de 199.65 fr" (AD55 3 O 321)

Le 22/07/1845 un courrier du ministère de l'intérieur, suivant les délibérations du conseil municipal des 26/11/1841 et 24/04/1842  "autorise la commune à acquérir des sieurs Armand Berton, Remy Gabriel Georges et Jean Thomas moyennant la somme de 77750 francs, un bâtiment dit la Maison Blanche, destiné au service de l'école primaire et à l'établissement de la mairie". C'est en fait la maison juste devant l'église.

Le budget de 1847 dans les dépenses extraordinaires, chapitre 2 ligne 82, parle de la construction d'une maison d'école pour la somme de 725.97 fr. (AD55 3 O 821)
Cette construction dure puisqu'en 1850. 3681,56 fr y sont encore consacrés. (AD55 3 O 822)
Il faut dire que l'arrêté du 24/11/1949 prononce la déchéance des sieurs Nivoix et Marly, adjudicataires des travaux à effectuer.
Je n'ai pas trouvé les raisons de cette décision.
La fin des travaux est réalisée en régie par une quantité d'artisans (couvreurs, maçons plafonneurs etc.) qui ne seront réglés que le 02/01/1852.
Parmi les artisans, on peut citer ceux de Pouilly :
Gobert, plafonneur
Gobert Alphonse menuisier
Lambert frères
Gobert Jules
Boulanger Amborise
Arnould maçon
Henry voiturier
Le procès verbal de réception définitif a lieu le 12/03/1852.

Pendant ce temps avait lieu la construction de l'école de garçons avec la mairie.

Le budget de 1849 en dépenses supplémentaires signale des "Travaux à la maison d'école" pour 742,15 francs. Mais laquelle ?

Le 20/10/1855 le conseil demande l'établissement d'une pompe chez les institutrices. M Bridoux se propose pour l'installation pour 180 francs, montant jugé correct.

Les quelques plans "Avant projet de reconstruction de l'école des filles" en 1880, nous éclairent assez peu, les réunions du conseil un peu plus.
Le 13/09/1879 en séance ordinaire le conseil municipal se pose la question d'une réparation ou d'une reconstruction de l'école des filles. Il réclame finalement l'avis d'un architecte.
Le 06/10/1880 il envisage d'acheter au plus tôt une petite maison et un jardin de la conetenance d'un are environ; ces propriétés sont au midi et à l'est de l'école actuelle de filles. Pour ce faire le maire est autorisé à les acquérir sous seing privé.

Une pétition organisée par Pilard le 04/01/1881 (Un des Pilard qu'on retrouve dans l'opposition à la translation du cimetière) avait recueilli prés de 60 signatures. Elle mettait en avant et comme plus urgent, le problème de communication avec la gare en temps d'inondation, avec le bois d'où les habitants tirent leur chauffage, et les réparations non achevées de la maison communale, On ne sait si cette pétition eut beaucoup d'effet.
Si ce n'est que le conseil municipal écrivait le 13/03/1881 et en réponse à cette pétition
" - 1 D'après les avis plusieurs fois fois réitérés de M le sous-préfet et M l'architecte d'arrondissement qui sont venus visiter les lieux, il y a impossibilité absolue de réparer la maison d'école, par conséquent il est faux de dire que ce bâtiment est assez bon.
- 2 Si l'ancien conseil a dit hâter le règlement de cette construction au moment de l'expiration de ses pouvoirs, c'est que M le sous-préfet menaçait de faire fermer l'école des filles, si une prompte solution n'était donnée à cette question, à l'étude depuis 3 ans.
- 3 Il est faux de dire que le projet mangera dans la caisse les ressources municipales et nécessitera des impositions de centimes additionnelles etc."

Par contre le 08/03/1881, la commission des bâtiments de la Meuse s'inquiétait de questions sanitaires autrement plus importantes :
"... Il est regrettable que par des acquisitions récentes d'extension, la commune ait consacré la conservation d'un emplacement défectueux au premier chef. Non seulement cet emplacement est contigu au cimetière, au lieu d'en être distant d'au moins 100 mètres, ainsi que le prescrit l'article 1 du règlement de l'instruction publique, en date du 17/06/1880, mais il est situé à 2,5 à 3 m en contrebas du mur de terrasse du cimetière et exposé à recevoir les exhalaisons et infiltrations putrides d'autant plus pernicieuses qu'elles doivent être échauffées par l'exposition au sud. En outre cet emplacement manque du développement nécessaire pour l'établissement des annexes indispensables d'une bonne organisation scolaire et il ne permet pas de donner à la salle d'école des filles qu'une forme irrégulière, au lieu de celle rectangulaire prescrite par l'article 12 du règlement .
Dans l'intérêt de la santé et du bien être des enfants, il est désirable que la municipalité fasse la recherche d'un emplacement meilleur, sauf à tirer un meilleur parti de l'emplacement actuel, si mieux, elle ne préfère transférer le cimetière sur un autre point."

Et finalement, le 19/11/1884 a lieu la réception de la maison d'école des filles et de l'école maternelle, dont la construction avait été autorisée le 07/02/1884. C'est Jean Pierre Nanquette de Sedan (mais marié à Pouilly) qui est adjudicataire pour 21391, 27 francs. Il avait en concurrence François Pognon également de Pouilly.

En 1886 se pose un problème sanitaire. L'école de garçons n'a pas de "privés". L'inspection académique s'en émeut et demande à la mairie de remédier à la chose. Plusieurs solutions sont proposées ce qui nous vaut ce plan.
La surveillance des enfants semblait un souci majeur et seul l'emplacement A, mais sur le terrain de M le maire, pouvait convenir, ou à défaut, celui situé dans le jardin de l'institutrice.
Finalement par décision du conseil en date du 15/08/1886, l'emplacement choisi sera celui décidé le 09/05/1886. Et là le suspense continue car je n'ai pas retrouvé cette décision...
Où étaient donc les sanitaires des garçons ?


plan des écoles




Une école tenue par des sœurs ?

On sait que Marie Madeleine Omé "...dite en religion, sœur Barbe, était institutrice, domiciliée à Pouilly, née à Cierges-sous-Montfaucon le 05/11/1804, fille majeure de feu Jean-François Omé et de défunte Marie Catherine Charlotte Morin.
Elle est décédée, âgée de 53 ans, à Pouilly, dans sa maison près de l'église, le 19/07/1858. (AD55 1853-1862 137/227) Sa tombe fut financée par la mairie pour 80 fr.
La biographie de Jean Baptiste Martinet missionnaire en Chine, nous apprend :
"Jean-Baptiste fréquenta de bonne heure l'école maternelle des Sœurs de la Providence de Portieux".
Né en 1844, il fut peut être élève de cette Marie Jeanne Omé si elle enseignait aux garçons et filles. La mixité était-elle de mise ?
Mais qui étaient ces Sœurs de la Providence de Portieux ?
Cette congrégation fut fondée au XVIII ème par un prêtre des Vosges, Jean Martin Moyë. Devant le peu d'instruction dispensé aux enfants des villages, il confia donc à de pieuses femmes le soin d'instruire et former à la vie chrétienne, ces déshérités de l'enseignement. Le mouvement prit de l'ampleur en France et bientôt dans le monde.
Jean Martin Moyë fut envoyé par les missions étrangères de Paris en Chine de 1771 à 1783. L'origine de la vocation de Jean- Baptiste Martinet vient sans nul doute de cette éducation.

En 1850 une dépense est faite pour l'assainissement du logement des sœurs. (AD55 3 O 822)

le 18/10/1903 le conseil municipal adjuge les travaux de vidange des latrines de l'école des filles à Louis Gobert, avec Vaudois (Adolphe ou Benoni ?) comme caution pour la somme de 20 francs le m3. "Le transport devra être fait pendant la nuit et les matières seront transportées à plus de 100 mètres au moins du village"

Le conseil s'engage à régler la note de M. Henry Ferry, plafonneur, lequel a en août 1913 blanchi les locaux scolaires de Pouilly. (réunion du 23/04/1921)



La destruction de la mairie école en 1917

Le 02/02/1917 les Allemands mirent le feu, sans doute par accident, à la mairie et de ce fait à l'école de garçons.
Les archives en profitèrent pour disparaître.

Garçons et filles jusqu'alors étaient séparés. Le 06/09/1919, le maire "donne lecture d'une proposition faite à M. l'inspecteur d'académie de la Meuse par Melle Dautel et M. Perignon, institutrice et instituteur, concernant la transformation provisoire de leurs classes spéciales en classes mixtes...  Le conseil après en avoir délibéré, accepte la proposition etc."

Un courrier du 09/09/1919 de l'inspecteur d'académie de la Meuse précise "...je ne vois aucun inconvénient à ce que les écoles spéciales de Pouilly soient transformées provisoirement en écoles mixtes.". C'est confirmé le 11/08/1920 "...Par décision du 31/07/1920, M. le ministre a décidé la transformation des 2 écoles spéciales de garçons et de filles en une école mixte."
Il faut dire qu'à cette époque, l'implantation d'une papèterie à Pouilly semblait acquise. Le maire en fait état et chiffre même le nombre d'élèves que l'afflux de 30 à 35 familles étrangères provoquera. La suite lui donna tort puisqu'elle s'installa à Stenay.
En 1922 on envisagea la reconstruction de l'école de garçons et de la mairie.
On remarquera dans les documents d'époque, que mairie et école sont liés.
Cette reconstruction fut envisagée dans la cour de l'ancien château, entre le presbytère et la ferme "Baulard", qui appartenait alors à une veuve Wendling. (Session extraordinaire du 22/03/1922)
L'inspecteur d'académie, par un courrier du 23/02/1922, estima que la présence d'animaux de fermes, de matériels agricoles, la proximité de la Meuse, du lavoir etc. ôtait à ce lieu toute praticité et sécurité pour les enfants. Le préfet de la Meuse par courrier du 29/05/1922, abonde dans ce sens.
Le conseil sollicita donc lors de sa réunion du 12/08/1922, la reconstruction de la mairie-école à sa place primitive.

Quelques courriers font état de demande de matériels. Ainsi celui du 17/11/1921 sur lequel on peut lire qu'il manque 2 chaises de bureau, 1 armoire-bibliothèque, 1 mètre droit et 1 pliant, une balance Roberval, 1 chaîne d'arpenteur etc.
L'utilisation d'une subvention de 1000 francs est approuvé par la préfecture le 17/08/1928. Elle servira à l'achat du cinéma scolaire et de livres destinés à la bibliothèque.

Il existait des cours pour adultes depuis 1901. Le CM du 25/05/1911 décide de ne pas les ouvrir durant l'hiver 1911-1912, mais j'en ignore la raison. Ces ours bien sûr interrompus pendant la guerre reprennent en 1919
Le 28/09/1919 le conseil municipal en décide l'ouverture pour l'année scolaire 1919-1920. Ces cours semblent perdurer puisque des crédits (150 francs) sont votés par le conseil pour l'année scolaire 1924-1925

Le 25/06/1921, Édouard Gobert, maire de Pouilly, répondant à une enquête sur l'état du village et aux observations qui pourraient intéresser la commune, déclare : "La commune serait heureuse si elle pouvait obtenir les fonds nécessaires à la création d'une cour de récréation et un préau, les enfants petits et grands devant jouer dans la rue assez fréquentée par voitures, camions, autos etc."

On note que l'électrification de l'école a fait l'objet d'une facture du 30/12/1937 par les "Papèteries de Stenay et Pouilly". Mais la modicité du montant 247 francs 70 laisse supposer que ce n'était qu'un complément d'installation.

Les écoles disposaient de cabinets d'aisance. En 1923, l'adjudication de la vidange de ces cabinets revient à Octave Bestel pour un volume de 14 M3 à raison de 16 fr le m3. (Réunion conseil du 02/12/1923 art 12)

En 1925 le conseil municipal adopte le budget de 770 fr pour le chauffage des écoles.
Dans la séance du 02/09/1925 autorisant la sté Est Electique à abattre des arbres et taillis gênant la ligne électrique traversant la forêt de Pouilly, il est dit que le bois sera réservè au chauffage de l'école.

Le conseil municipal du 18/12/1926, autorise M. Perignon, instituteur à utiliser une partie des dommages de guerre restants et afférents au mobilier scolaire à l'achat d'un "appareil cinématographique (de marque Pathé), destiné à donner à l'enseignement un caractère plus concret.". Cet achat pour 4612,10 francs est acté le 29/01/1927 par le conseil. Un tiers de cette somme sera subventionnée par l'état.

Au conseil du 02/02/1931 est votée une somme de 30 Fr en faveur du cinquantenaire de l'école laïque.

Une caisse des écoles est fondées le 19/02/1938



La destruction de l'école de filles en 1940 et sa reconstruction en 1953

Lors de la deuxième guerre ce fut cette fois l'école de fille qui fit les frais des hostilités.
Elle fut détruite et inutilisable. En 1940 et 1941, les cours furent assurés dans une maison appartenant à une veuve Wendling, qui réclame après la guerre, pour la location de sa maison 680 francs. Une délibération du conseil en date du 13/04/1947, vote les crédits correspondants.
Le conseil municipal du 04/12/1947, après délibération "...décide de reconstruire l'école à l'emplacement de l'école sinistrée avec expropriation du terrain Schoer pour agrandissement."
En attendant l'école fut assurée dans la mairie actuelle. Une seule salle accueillait les petits jusqu'aux grands préparant leur certificat d'étude. Un poêle à bois assurait comme il pouvait un minimum de chauffage en hiver. A noter que le bois depuis toujours faisait l'objet d'adjudication tant pour sa façon que pour son transport. (délibération du conseil du 28/05/1924 par exemple).
Les toilettes étaient toujours dans les ruines de l'ancienne école de fille en face.
Cette situation dura jusqu'à la reconstruction de l'école actuelle.

Au passage on rogna sur le cimetière au sud de l'église, pour gagner un peu de place pour les toilettes et le préau couvert.
Un jardin au dessus de la cour était attribué aux instituteurs.
Le 03/04/1951, le conseil prend "...contact avec M. Louis Jonet pour l'achat d'un terrain de 3 ares destiné à l'agrandissement de la cour d'école."

Le 16/05/1956, la Société Coopérative Agricole et Rurale de Reconstruction du département de la Meuse, "La Renaissance Meusienne" sise à Verdun, remet les procès verbaux concernant la réception définitive de l'école de Pouilly. Ont travaillé à cette reconstruction, les entreprises suivantes :
- lot 1 Pezzi Émile (maçonnerie)
- lot 2 Duchaussoy Raymond
- lot 4 Garin Léon (menuiserie)
- lot 8 Brisset Julien (électricité)
- lot 9 Perin andré

Dans les années cinquante il existait aussi une garderie pour les petits. Une demoiselle Decker s'en occupait.
Elle se trouvait dans la rue de la forge, à l'emplacement de la maison de Vital Garin. Cette garderie était sous la responsabilité du curé.



La fin de l'école à Pouilly.

Il y eut pendant longtemps deux classes, tenues par une maîtresse pour les petits et un maître pour les plus grands.
Ils avaient un logement de fonction au dessus de l'école.
Pour le sport il existait un lieu dit "le terrain de basket" situé à l'est du cimetière.
Sinon la cour permettait de s'exercer et de jouer "aux barres", au gendarme et aux voleurs" et autres marelles pour les filles.

Puis la désertification rurale, les regroupements scolaires ont fait que l'école, comme dans de nombreux villages, a fermé.
Les écoliers de Pouilly durent d'abord aller à Moulins, puis Stenay, prenant le bus à pas d'heure et rentrant de même.

Aujourd'hui les salles de classes servent aux activités de la crèche en été, aux réunions familiales comme les mariages et décès.
Les logements sont loués à des particuliers.



Les élèves


Les archives de Bar le Duc conservent quelques listes d'élèves dont la plus ancienne est celle de 1919, touchant les enfants entre 7 et 13 ans :

Jean Étienne            20/05/1910          Christiane Launay         27/10/1908
Marcel Parmentier    25/05/1910          Yvonne Luperne           18/09/1909
Pierre Pognon          08/09/1907          Renée Meunier             03/02/1910
Roger Vignol            15/03/1912          Gisèle Paygnard           24/06/1910
Émile Vivier               20/10/1906         Albertine pognon           20/10/1911
Paul Vivier                28/05/1908          Rosalie Ravenel            02/05/1911
René Wendling        03/02/1908          Andrée Wendling           05/10/1909   
                                                            Josepha Wendling          04/10/1911

D'autres listes existent peut être dans les archives de l'école ou de la mairie.
Il existait aussi des photos de classe, qu'il serait heureux de sauvegarder.



Les cours pour adultes.

Dés 1866 on peut lire au budget de la commune : "indemnité pour la tenue d'un cours d'adulte" pour un montant de 100 francs.


La municipalité dés 1904 avait souhaité que des cours pour adultes soient dispensés.

"Le conseil émet l'avis qu'un cours d'adultes pour hommes soit ouvert pendant l'hiver 1904-1905 et décide qu'une somme de 100 francs sera allouée au directeur du cours, frais d'éclairage compris. Décide en outre qu'un cours d'adultes de femmes sera de même ouvert pendant l'hiver 1904-1905 et alloue une somme de 75 francs à la directrice du cours".
Cette décision est reprise pour l'hiver 1906-1907 aux mêmes conditions financières.
Mais pour l'hiver 1911-1912, le conseil émet l'avis qu'il n'y a pas lieu d'ouvrir de cours d'adultes.
Les cours reprennent en 1921-1922, pour 3 mois, gratuits pour tous les adultes. Une somme de 300 francs est allouée pour l'éclairage et les frais des instituteurs.
De 1922 à 1926 on en trouve plus trace et ce n'est qu'en 1927 qu'il est décidé de reprendre les cours pour adultes homme, pour 3 mois. Le directeur estime que la tenue de ces cours entrainera une dépense de 150 francs, chauffage et éclairage restant à la charge de la commune.