Martinet Jean-Baptiste
Il est né à Pouilly le
06/09/1844 de Nicolas Martinet et Marie Catherine Adnesse. Son père
était originaire d'Angecourt et sans doute parent lointain des
Martinet de la grosse tour, mais je n'ai pas trouvé le lien.
Il exerça la profession de cultivateur,
vigneron et voiturier.
Sa mère était de Pouilly, vigneronne puis rentière. Elle était de la famille des meuniers Adnesse.
Les Archives des Missions étrangères conservent une notice biographique
(no 1060) de ce curé, mais il vaut mieux se référer au "Compte-rendu
des travaux / Société des missions étrangères - 1905" page 299 et
suivantes qui est beaucoup plus renseigné :
M. Jean-Baptiste Martinet naquit le 6 septembre 1844 à Pouilly
(Verdun, Meuse).
Son père, Nicolas Martinet, et sa mère, Catherine
Adnesse, n'étaient pas riches des biens du monde, mais ils avaient reçu
en partage les biens inappréciables de la foi chrétienne. Vivant de leur
travail dans une usine de drap, ils jouissaient de la confiance du
propriétaire, qui les établit gardiens de l'immeuble. M. Martinet aimait
à rappeler que le patron traitait ses parents en amis et tutoyait leurs
enfants, surtout le petit Jean-Baptiste.
Toutefois, cette marque de
familiarité cessa, à partir du jour où le jeune Martinet revêtit la
soutane. Famille très chrétienne, usine dont le maître et les ouvriers
étaient chrétiens, tout était donc réuni pour mettre l'enfance du futur
missionnaire à l'abri des dangers.
Venu au monde avec une sœur,
qui a toujours eu la plus grande affection pour son frère, Jean-Baptiste
fréquenta de bonne heure l'école maternelle des Sœurs de la Providence
de Portieux; puis, l'école du village, dirigée par un instituteur
vraiment chrétien, comme l'étaient les instituteurs de cette époque.
Prière, étude et jeux, telles furent les occupations de l'enfant.
Jean-Baptiste
se fit remarquer par une vertu, aimable dans les enfants et consolante
pour le cœur des parents, l'obéissance. Plein de vénération pour ses
père et mère, il se montrait à leur égard d'une docilité qui ne se
démentait jamais en rien. Quelle que fût la commission à faire au
dehors, ou la besogne à exécuter à la maison, il était prêt. Son
affection filiale lui rendait facile cette obéissance de tous les
instants.
La piété se développait en même temps dans le cœur de l'enfant.
Sa
bonne mère allait partir un jour pour Nancy. "Que vous rapporterai-je
? " demanda-t-elle à ses deux jumeaux.
— Une poupée, maman. répond
aussitôt la petite fille.
— Et toi, Jean-Baptiste, que désires-tu?
—
Ah! maman, s'écrie-t-il, ce que je voudrais, moi, c'est un petit
mouton et un bon Dieu.
Les Sœurs de Saint-Charles, que Mme Martinet
se proposait de voir, confectionnaient, dans leurs moments de loisir,
de petits agneaux pour les enfants, et elles joignaient à chaque agneau
un petit crucifix. Jean-Baptiste eut donc son petit mouton et son
petit bon Dieu. On les vit longtemps sur la cheminée de sa chambre, à
la place d'honneur que Jean-Baptiste leur avait assignée. Il les
emporta avec lui à Paris, et jusqu'en Extrême-Orient.
Nous devons ces détails et ceux qui suivent à M. le curé
de Pouilly (sans doute François Alfred Gilles qui officia de 1854 à 1907), qui vit M. Martinet enfant, séminariste, prêtre,
missionnaire, et qui eut la joie de le revoir trente-deux ans plus tard,
quand il vint, sur l'ordre de ses supérieurs, demander au pays natal le
rétablissement d'une santé usée au service des missions.
La
piété si précoce de Jean-Baptiste ne fit que s'épanouir et se développer
avec le temps. Enfant de chœur, il comprit de suite la grandeur de
l'emploi qu'il avait à remplir; il aimait à chanter au lutrin et à
servir la messe. Il était fier de porter la croix ou la bannière, en
tête des processions. Le jour de sa première communion fut pour lui une
date dont il garda toujours le plus doux souvenir.
La famille
Martinet, nous l'avons déjà dit, était très estimée du propriétaire de
l'usine. Or, ce dernier avait besoin de quelqu'un pour remplir l'office
de comptable. On proposa la place à Jean-Baptiste, qui avait quatorze
ans. C'était une carrière honorable et lucrative qui s'ouvrait devant
lui. En même temps qu'il tenait les comptes, il devait apprendre le
maniement des divers métiers de tissage.
M. Martinet aimait à rappeler
combien il fut heureux, lorsque, après le premier mois de travail, il
vint remettre à sa bonne mère le fruit de son labeur.
Mais hélas ! Le jeune comptable se sentit bientôt atteint de la fièvre typhoïde. La
maladie s'aggrava rapidement, et le bon curé de Pouilly crut devoir lui
administrer les derniers sacrements. On était à la veille de l'assomption 1859.
« Cher ami, lui dit le prêtre, tes camarades
se confessent aujourd'hui et communieront demain; ils seront heureux
de recevoir le bon Dieu. Ne voudrais-tu pas te confesser comme eux ? »
La réponse ne se fit pas attendre. « Mais oui, Monsieur le curé, je veux
me confesser tout de suite. Est-ce que vous ne pourriez pas me
donner, demain, comme aux autres, la sainte communion ?
Après
quarante jours d'angoisse, on se prit à espérer la guérison du cher
malade. La convalescence suivit son cours, et Jean-Baptiste put se
remettre au travail.
Mais Dieu avait sur lui d'autres desseins.
Un soir, le jeune homme dit à son père : « Papa, je crois que Dieu
demande autre chose de moi, je ne suis pas dans ma vocation.
Mais,
mon enfant, que désires-tu donc?
— Je voudrais être prêtre.
—
Prêtre! ce
n'est pas possible? Tu es déjà trop âgé... Et puis, tu le sais, nous ne
sommes pas riches; nous ne pourrions jamais supporter les dépenses
qu'exigerait la réalisation de ton projet. »
Sur les instances réitérées
de son fils, M. Martinet finit par dire : « Eh bien! va voir M. le
curé; peut-être consentira-t-il à te donner des leçons de latin. »
A
cette époque, la guerre d'Italie battait son plein, et Napoléon III
laissait déjà voir les projets qu'il nourrissait contre l'Église et la
papauté. En face de la persécution qui s'annonçait, il était nécessaire
que les rangs du sacerdoce ne s'ouvrissent qu'à des sujets d'élite,
capables de repousser les attaques de l'impiété triomphante. Certes,
Jean-Baptiste avait du caractère, mais avait-il l'intelligence que son
curé désirait chez ses élèves ? N'était-il pas déjà trop âgé, pour être
prêt au moment de la crise.
La réponse du curé ne fut pas celle
que Jean-Baptiste attendait; mais la nuit porte conseil, et le
lendemain, le bon prêtre faisait dire à son jeune paroissien qu'il lui
permettait de suivre les leçons que recevait, depuis six mois, un de ses
camarades.
Au bout de dix-huit mois d'étude, il entrait en
quatrième au petit séminaire de Verdun, où il fut aimé de ses
professeurs et de ses condisciples, à cause de son application au
travail, de sa bonne tenue et de son caractère enjoué. Pendant les
vacances, il faisait l'édification de sa paroisse et la consolation de
son curé.
A la fin de ses humanités, il entra au grand séminaire, où il se montra tel qu'il avait été au petit séminaire.
A
la fin de l'année 1867, comme sa sœur se réjouissait devant lui, à la
pensée de suivre bientôt son frère dans une cure, il lui fit cette
confidence : « Je ne veux pas être curé; religieux, oui; ou bien... »
L'abbé n'acheva pas d'exprimer sa pensée.
Il avait lu la vie de
Téophane Vénard. Il lui en était resté un grand désir de se consacrer,
comme ce martyr, à l'évangélisation des nations infidèles. Travailler,
peiner toute sa vie, puis, mourir, dénué des biens de ce monde ou sous
la hache d'un bourreau, pour l'amour de Dieu, tel était son idéal. Il
oubliait qu'il y a un autre moyen de montrer son amour pour le bon Dieu :
celui de se renoncer soi-même, et cela, toute sa vie.
Bien que
faible de santé, le séminariste demanda à son évêque la permission
d'aller aux Missions-Étrangères. Elle lui fut accordée, et il se rendit à
Paris, où il acheva ses études théologiques.
Ordonné prêtre le 11 juin 1870, il retourna à Pouilly pour dire adieu à sa famille.
Les
parents de M. Martinet avaient accepté le sacrifice que Dieu leur
imposait. La dernière séparation se fit au pied de la croix de
Notre-Seigneur, et c'est là que le missionnaire donna rendez-vous à tous
ceux qui lui étaient chers.
Le 6 juillet, M. Martinet quittait le séminaire de Paris et parlait
pour Hong-kong, où ses supérieurs l'envoyaient en qualité de
sous-procureur. Cette charge n'avait jamais été l'objet de ses rêves.
Qui donc, si ce n'est l'homme d'une foi éprouvée et d'un dévouement
absolu, ne ressentirait pas une sorte de découragement, lorsque, nourri
dans l'idée d'être apôtre, il apprend qu'il faut faire le sacrifice de
ses aspirations ? Mais M. Martinet avait reconnu la volonté de Dieu dans
celle de ses supérieurs, et il partit pour Hong-kong, avec autant de
joie que s'il eût été destiné à la Corée ou au Japon.
Une procure
n'offre rien qui frappe l'imagination, et le travail du missionnaire
qui y est envoyé, n'a pas cette poésie qui soutient l'âme par la
perception immédiate du bien que l'on fait. L'ouvrage qui incombe à tout
jeune sous-procureur consiste à:apprendre des langues, à faire des
commissions, à écrire des lettres, d'un bout de la journée à l'autre
Les débuts de M. Martinet se firent sous la direction expérimentée de
Mgr Osouf, qui était alors procureur général et qu'on appelait « la
bonne maman Osouf ». Le jeune missionnaire ne se doutait guère alors
que, vingt ans plus tard, il serait 'nommé lui-même procureur général.
Après quelques mois de stage, il fut envoyé à Shanghai, où M. Lemonnier
devait achever sa formation. Le 12 octobre 1872, il arrivait à
Singapour pour seconder M. Patriat, qu'il devait remplacer dans
l'office de procureur en 1873. Il conserva cette charge de 1873 à 1876.
Pendant ces trois ans, il sut se faire aimer et estimer de Mgr Leturdu
et des confrères de Malacca, et il garda lui-même le meilleur souvenir
de son passage à Singapour.
Il sut aussi aider plusieurs chrétiens chinois de ses bons conseils, et
vingt ans plus tard, quand ces Chinois, devenus riches commerçants,
passaient par Hong-kong, ils ne manquaient point de témoigner leur
reconnaissance à M. Martinet. Lui-même était heureux de les revoir, et
les larmes lui venaient facilement aux yeux, dans ces circonstances.
Au mois de juin 1876, M. Martinet quittait la procure de Singapour pour
prendre la direction de celle de Shangai. Il allait occuper ce poste
jusqu'en 1890. Le mode de travail et le travail lui-même ne changeaient
point, mais le nouveau procureur devait apprendre un autre idiome
chinois. Il y réussit sans trop de peine. De plus, il se concilia
l'estime de tous ceux avec lesquels il eut des relations : religieux de
divers ordres, Européens de toute nationalité, Chinois de la ville,
etc. C'est qu'il ne craignait pas de se gêner pour rendre tous les
services qu'on lui demandait. Il se faisait vraiment tout à tous. En
rapports suivis avec les Français et les Anglais les plus haut placés,
il ne dédaigna jamais la société des humbles et des faibles.
Pendant le temps qu'il passa à Shanghai, il ne cessa de faire du bien
aux familles françaises pauvres. Il ne tarda pas à devenir l'ami des
agents de police; beaucoup d'entre eux avaient pour lui un respect
presque filial, et la vénération dont sa mémoire est entourée s'est
manifestée au moment de sa mort.
Tous ceux qu'il avait connus à Sanghaï,
ont apporté à son successeur le témoignage des regrets que leur causait
la nouvelle de son décès.
Les quatorze années de son séjour à
Sanghaï, « ses belles années », comme il les appelait, s'écoulèrent
rapidement.
En 1890, la maladie de M. Lemonnier obligea M. Martinet à se
rendre à Hong-kong, où il devint bientôt procureur général. Ce
qu'il avait été à Singapour et à Shanghai, il le fut à Hong-kong. Sa
responsabilité s'était accrue ; il s'appliqua davantage encore au
travail pour que rien ne lui échappât. Il notait tout, se rendait compte
de tout, suivait avec toute l'attention possible les événements de
l'Extrême-Orient, et la volumineuse correspondance qu'il entretenait
avec les supérieurs des missions et le Séminaire de Paris est la preuve
évidente du désir qu'il avait d'être utile à tous dans la mesure du
possible. Travailleur infatigable, il n'avait pas une grande facilité de
travail, aussi était-il constamment occupé. Toutefois, il trouvait le
temps de recevoir les missionnaires malades ou de passage à Hongkong, et
les nombreux visiteurs qui désiraient l'entretenir, car il avait pour
principe de ne pas perdre un instant. Debout à 4:30 du matin, il
consacrait le temps voulu, toujours le même, à l'oraison, à la messe, à
ses exercices de piété.
Au milieu du tracas des affaires, il
savait s'entretenir avec Dieu. Dans ses ennuis, et qui donc n'a pas les
siens? il allait chercher consolation, lumière, force et courage aux
pieds de Notre-Seigneur, à la chapelle de la procure.
Toutes les
procures des Missions-Étrangères ont une chapelle, où l'on conserve le
Saint-Sacrement. C'est une grande consolation pour ceux qui, comme M.
Martinet, passent toute leur vie au service de la Société dans ces
établissements communs. Ils ont la joie de travailler sous l'œil du
Maître. C'est en même temps une sauvegarde pour eux, qui doivent unir la
vie active de Marthe à la vie intime de Marie.
A ce travail
continuel, qui est imposé à tout procureur, la santé la plus robuste
s'use bien vite. Il n'est donc pas étonnant que M. Martinet ait
souffert, à plusieurs reprises, de ce véritable surmenage.
Lorsqu'il
se sentait fatigué, il prenait un mois de vacances pour changer d'air
et se donner du mouvement. On le vit ainsi aller successivement au
Japon, à Singapour, en Corée. Il aimait parfois à se reposer chez des
confrères, dans une des missions voisines de Hongkong, à voir leurs
œuvres, à partager leur dénuement, et autant que sa bourse le permettait, au retour, il envoyait à celui-ci,
à celui-là, un petit secours, accompagné d'une lettre qui disait sa joie
de pouvoir faire quelque chose pour l'évangélisation.
Il racontait à ses confrères de la procure générale ce qu'il avait vu
et ce qui l'avait édifié. On voyait que, chez lui, l'homme d'affaire
n'avait pas tué le missionnaire, loin de là. Le regret de n'avoir pu se
consacrer à l'évangélisation des païens, restait au fond de son cœur,
vif comme au premier jour. Mais aussitôt une pensée, toute de foi,
remettait les choses au point : « Qui sait si j'aurais pu faire aussi
bien que mes confrères? »
L'humilité lui rendait ainsi l'obéissance et la résignation
faciles.
Cependant les forces du procureur général ne
répondaient plus à sa bonne volonté. De violents maux de tète
survinrent, qui le faisaient souffrir plus ou moins longtemps. D'année
en année. cette affection se manifestait plus tôt et durait davantage.
En 1901, elle atteignit un tel degré de violence, qu'elle lui rendit
tout travail impossible.
Dès le commencement de 1902, se soumettant à la
volonté de ses supérieurs, le cher malade retourna en France pour y
refaire ses forces.
Le bonheur de revoir sa sœur bien-aimée, son
frère, ses neveux et nièces et le vénérable prêtre qui avait dirigé ses
premiers pas dans la vie spirituelle, ne fut pas suffisant pour lui
faire oublier la Chine, et les soins les plus dévoués ne purent enrayer
la maladie.
C'est en France qu'il subit une légère attaque d'hémiplégie.
Il fit un pèlerinage à Lourdes pour demander sa guérison, si elle
devait être utile à son âme. Le mieux espéré ne vint pas; ce que voyant,
M. Martinet donna sa démission de procureur général, qui fut acceptée.
Il en éprouva un véritable soulagement, et son unique désir fut alors de
retourner en mission. Il voulait mourir à son poste. Il partit donc au
commencement de 1903, disant adieu à tout ce qu'il aimait le plus en
France : à sa famille, à son cher curé, à son pays natal.
On peut dire en quelques lignes ce que furent les deux années qui lui restaient à passer sur la terre.
Comme
il avait perdu la mémoire, il ne pouvait s' occuper sérieusement de quoi
que ce fût. Il continuait néanmoins à faire tous ses exercices de
piété, avec une exactitude encore plus grande qu'autrefois. Il priait :
« Mais, disait-il en souriant, je ne sais ce que je dis ; heureusement
que le bon Dieu tient compte de la bonne volonté. » C'est ainsi qu'il se
préparait à la mort.
A la fin de 1904. se sentant faiblir de
plus en plus, il crut que le climat froid de Shanghai lui redonnerait
quelques forces. Il fut déçu. Parti pour Sanghaï au mois d'octobre, il
revenait en janvier au sanatorium de Hong-kong. La maladie avait fait
des progrès. Au bout de quelques jours, il subit une dernière attaque
qui l'emporta.
Saint prêtre et zélé missionnaire, M. Martinet
est allé recevoir au ciel la récompense qu'il avait si bien méritée par
trente-cinq ans d'une vie toute consacrée à Dieu, au bien des âmes et au service des missions.
Il
repose maintenant dans le petit cimetière de Béthanie, où il allait si
souvent prier et réciter son bréviaire, auprès des chers défunts qu'il
avait connus et aimés.
Le journal de Montmédy fait état de son décès :
"Le Journal" du 16/03/1905 écrivait en page 3 :
MARSEILLE, 15 mars. — Le journal l'Echo de Chine, arrivé ce matin, à
Marseille par voie anglaise, nous apporte les nouvelles suivantes
d'Extrême-Orient : On annonce la mort du R. P. Jean-Baptiste Martinet
procureur général honoraire des missions étrangères en Extrême-Orient,
et celle du R. P. Evaristo Torres, procureur général des Dominicains à
Hong-Kong.
Le curé
François Alfred Gilles le cite en 1902 dans "L'inventaire général des paroisses"
Quant à sa sœur Marie Elisabeth Euphrasie Martinet, elle ne se maria pas.
Elle vivait encore en 1916, car elle est associée à la famille lors du décès de Marie Lucile Georges.
Cette dernière étant décédée le 27/06/1916 au Raincy où elle était évacuée. (Bulletin Meusien du 06/07/1916)
Pour clore cette longue biographie voici le lien existant entre ce
missionnaire et Édouard Gobert ancêtre des familles Guichard,
Berthelemy, Vanderesse Wendling etc.