photo cureLe curé Polonceau Nicolas

Un curé plutôt aisé !


Polonceau Emmanuel Nicolas François

On n'en trouve pas trace dans le Pouillé.

Emmanuel Nicolas François Polonceau, né à Reims le 13 juillet 1725, était le fils d'Emmanuel François Polonceau (1696-1774), receveur général de la ferme du tabac et de Marie Marguerite Watelet (1698-1774), lesquels décédèrent à Pouilly, lui le 12/01/1774, (AD55 1760-1791 150/345) et elle le 29/08/1774. (AD55 1760/1791 155/345). Ils furent inhumés dans l'église.
Il eut quinze frères et sœurs ! Son père avait déjà 9 ferres et soeurs et 10 demi-freres et soeurs... Une belle famille.
Issu d'une riche famille de marchands de Reims, (avocats, juges consulaires etc.) depuis 1550, il est chanoine du chapitre de Notre dame le 17/04/1749.
Puis curé à Pouilly en 1767 où il baptise le 20/03, Jean-François Gobert et se dit "...prêtre docteur en théologie et curé de Pouilly...". (AD55 1760-1791 82/345)

Il a répondu à une enquête de l'évêché vers 1770 qu'on pourra lire sur la page visites épiscopales.

Entre temps un brevet lui attribue la chapelle royale du château de Marville, alors diocèse de Trèves le 28/10/1770.
Le 09/04/1775 un second brevet lui attribue une pension sur l'évêché de Nantes.
Il résigne le 12 novembre 1775, sans doute suite à la mort de ses parents en 1774 ou suite aux promotions dont il bénéficie.
En 1789, il offre à la Nation un don de 486 livres.
Polonceau fait le serment de 1792, le 23 août; sauvegardant ainsi sa pension de 1000 livres.
Sa demande pour exercer le culte avait été inscrite le 19/10/1795, mais il est mort en sa maison de la place Nationale à Reims, le 28/02/1797, à 71 ans. (AD51 Reims TD 163/203 et Décès an V 142 et 143/316).
On a donc affaire à un curé qu'on peut qualifier d'aisé !

A propos de fortune on le trouve à la vente d'une maison rue de la cure à Pouilly à son successeur Duhoux.
Cette vente fera l'objet de nombreux courriers, reconnaissances de dette, versements etc.
On peut être ecclésiastique et prés de ses sous.

On le rencontre également dans un courrier à son successeur, lui expliquant comment mettre au pas les vignerons de La Vignette à propos de la dîme. Il était procédurier et particulièrement retors.