Les maîtres, maîtresses, régents d'école et autres instituteurs.
Voici une liste non exhaustive de ceux qui enseignèrent à
Pouilly. Cette liste est établie essentiellement pour l'ancien régime à
partir de l'état civil.
Au XVII ème
Jean Amand
Les 2, 4 et 16 juin puis les 7 et 14 juillet de cette année 1660,
de concert avec Jean Amand, maître d'école de Pouilly,
Alberic
Thiebaut, curé de Pouilly forma et
poursuivit une demande en justice locale contre les nommés Nicolas
Martincourt et Lambert.
Au XVIII ème
Pierre Guillaume, maître
d'école de Pouilly (1705-1722), régent des écoles (1710-1719). Il est
parrain et sa femme Catherine Lambert marraine d' Estienne Lambert le
01/03/1705. (AD55 Pouilly 1673-1722 160/276). L'enfant ne porte pas le
prénom du parrain.
Leur fils Louis décède le 26/11/1705.
Pierre Drappier est régent des
écoles en 1722. On le trouve témoin du mariage de Jacques Richy et
Nicolle Pierrard le 24/11/1722. (AD55 1673-1722 275/276). Il était
marié à Barbe Robert et exerça au moins de 1698 à 1705 à Sassey.
Jean Baptiste Aubry (ca
1697-09/06/1742), maître d'école comme on le voit sur l'acte de baptême
de sa fille, Jeanne Marie le 28/02/1724. Il était marié à Jeanne Simon.
(AD55 1723-1759 12/267).
Jean Ricadat, maître
d'école de Pouilly (1743-1757), régent d'écolle (1752-1756), clerc et
maître d'école de Pouilly en 1749. On le rencontre la première fois
lors du baptême de son fils Jean Baptiste, le 11/07/1743.
Puis le 06/09/1747 pour le baptême de sa fille Jeanne-Marie, dont le
parrain est Thiery Ricadat boulanger à Angecourt. Puis bien des fois
après car il eut 12 enfants dont 5 moururent en bas âge.
On sait aussi qu'il était chantre et a dû enterrer Jean-Baptiste
d'Angoise le 15/07/1746, faute de curé.
On retrouve sa signature sur la plupart des actes de cette période. Par
sa qualité de chantre il assiste l'officiant.
Sa femme était Louise Giltaire et décéda à Château-Regnault (08) le
08/11/1786. On apprend qu'il était alors "receveur du bureau des
fermes". (AD08 Château Regnault 1736-1792 332/383).
Etait il parent avec la famille Ricadat ?
Claude Romangin nait le
25/02/1724 de Bonnaventure Romangin et Louise Thuilot. Il est
instituteur à Fossé (08) en 1743, puis à Milly en 1753. (AD55 1723-1759
112/267). Le 07/07/1759 il identifie lecadavre de Claude Lamac retrouvé
noyé à Pouilly.
Il s'est marié à Beaumont-en-Argonne le 17/02/1744 avec Jeanne Nicolle
Simon (1725-1762) d'après les "Relevé d'état civil du cercle de
généalogie et d'héraldique des Ardennes", mais je ne l'ai pas trouvé.
Au décès de son épouse il se remarie à Clery-le-Grand le 03/11/1782
avec Jeanne Marie Guinard.
Il décède à Milly-sur-Bradon le 03/11/1783.
Son frère
Gilles Romangin,
né
sans doute à Pouilly en 1731, est instituteur à Quatre-Champs (08)
quand il
épouse Marie-Jeanne Deroche le 05/03/1753. (AD08 Quatre-Champs
1750-1759
19/60). Il décède au Chesne (08) le 13/05/1794 comme on le constate
sur l'acte de mariage de son fils Charles Nicolas à Neuville-Day
le 21/02/1827. (AD08 Neuville-Day 1823-1832 19/51)
Jeanne Pottier est dite "soeur
d'école " au baptême de Jacques Verdon le 18/10/1725 puis "régente
d'écolle" au baptême de Anne-Marie Potron le 11/07/1752.
Cette Jeanne, fille de Jean Pottier, est née le 24/08/1695 à Pouilly.
(AD55 1673-1722 142/276).
Sa mère pose un problème, car sur l'acte de baptême elle est nommée
Idron de La Vignette et sur l'acte de décès Idron Larché.
Il semblerait bien que Larché ait été son surnom, mais on ne sait
pourquoi. En tout cas lors de son mariage le 19/08/1686, elle portait
le nom de La Vignette. (AD55 1673-1722 75/276).
Quoiqu'il en soit Jeanne décède à Pouilly le
01/08/1764 et le curé Nicolas Nonnon lui donne un fameux
coup d'encensoir : "... laquelle a instruit
la jeunesse des filles pendant plusieurs années dans cette paroisse à
l'édification de tout le monde et avec fruit...". (AD55 1760-1791
51/345).
Les signataires de l'acte sont Jean et Jacques Pottier, certainement
ses frères. Il ne semble pas qu'elle ait été mariée. Il est noté "
fille de Jean Pottier et Idron Larché...". Le terme de fille signifie
célibataire.
Pierre Amant ou Amand,
"...vivant maître
d'école..." marié à Jeanne Martincourt. On apprend cela lors du décès
de leur fille Catherine Amant le 26/03/1753, "...étant âgée d'environ
85
ans...". (AD55 1723-1759 206/267).
Le décès de Jeanne Martincourt le 25/04/1721 ne nous apprend rien pas
même son âge. (AD55 1673-1722 265/276).
Un Pierre Amand, vigneron meurt le 09/03/1720, âgé de 71 ans
ou environ. Le curé Blanchot ne donne pas de détail. Serait-ce le même
? (AD55 1673-1722 255/276). On pouvait être instituteur et vigneron.
Jean-Baptiste Nouviaire est
cité comme maître d'école de Pouilly, et parrain au baptême de
Marguerite, fille de Jean- Baptiste Aubry le 24/02/1763 lui même maître
d'école, et de Marie-josephe Nouviaire.
La marraine fut sa fille Marie Marguerite. (AD55 1760-1791 38/345).
Michel Ponsin né à Inor le
31/01/1739, décédé à Pouilly le 07/07/1828. Il est cité comme
maître d'école lors du baptême de Michel Aubry fils de Jean-Baptiste
Aubry et de Marie-Magdelaine Gobert le 06/02/1766. Michel Ponsin est
dit de la paroisse de Pouilly, mais on ne sait pas si il y exerce ses
talents. (AD55 1760-1791 70/345).
Le 17/09/1769 il est parrain d'une enfant trouvée d'environ 2 ans et
demi. On lui donne comme nom Marie Françoise. Il est alors dit "Maître
d'école de cette paroisse". (AD55 1760-1791 105/345)
Et la chose se confirme au baptême de sa fille Barbe
le 26/01/1770. Il est marié avec Marie Anne Hussenet. (AD55 1760-1791
110/345).
Au décès de sa femme le 22/10/1775, il se remarie avec Jeanne Marie
Richy à pouilly le 26/06/1786.
Il est toujours en activité en 1812 à 71 ans.
Jean Thomas est né à Autreville
le 14/02/1758 de Pierre Thomas et de Marie Gérard.
Il se marie à Jeanne Hannequin (18/09/1756 Vendresse-05/02/1797
Pouilly) à Boutancourt (08), le 30/05/1781.
Il est régent d'école à Pouilly.
On le constate sur l'acte de
naissance de son fils Charles Alexandre le 09/03/1787, (AD55 1760-1791
299/345), puis celui de son fils
François Thomas qui sera tué en Espagne lors des
guerres napoléoniennes en 1810. (AD55 1802-1812 156/174).
Jean Thomas est mort à Inor le 06/02/1803. (AD55 Inor 1802-1812 24/170).
Il est aussi "Secrétaire greffier de la municipalité du canton d'Inor",
comme écrit sur l'acte de décès de son épouse le 05/02/1797. (AD55
1796-1807 26/135).
Il existait en 1776 une sœur d'école.
En effet Robert Desté, syndic de Pouilly, signe avec Marie
Philippine de Custine un bail pour une partie de la maison blanche le
13/10/1776. Ce
logement est destiné à cette sœur d'école dont on ignore le nom.
Au XIX ème
Pierre Chauvancy est
instituteur à Pouilly en 1816. Il signe de nombreux actes avec le maire
Hussenet. Il est né à Pouilly le 30/05/1788 et décède à Sivry-sur-Meuse
le 20/10/1825. Il s'était marié à Marie François (1790-1850) le
06/07/1812 à Pouilly.
Pierre Gouverneur est
instituteur comme on le voit dans la déclaration de naissance de son
fils Louis Auguste le 02/03/1817. (AD55
1813-1822 105/200).
Il l'est toujours lors du décès de Jean
Joseph Maurice le 29/01/1820 à 81 ans. Ce Jean Joseph Maurice avait
été au service de M. de Pouilly. (AD55
1813-1822 48/200).
Il est né
né le 20/05/1787 de Pierre Gouverneur et Marie Anne Prudhomme, marié le
24/01/1810 à Marie Elisabeth Bigot. Le 25/03/1827 il déclare la
naissance de son fils Isidore. Il est alors instituteur.
En 1822 il touchait 200 francs et 60 francs d'indemnité de logement.
L'état des propriétaires du cadastre en 1829 nous apprend qu'il
exerçait toujours à Pouilly à cette date.
Barbe Mazelot est institutrice
en 1822. Elle touche 100 francs de traitement, soit moitié moins que
son collègue masculin, Pierre Gouverneur. Son indemnité de logement
s'élevait à 25 francs.
Elle était née à Pouilly le 13/04/1772 de Pierre Melchior Mazelot et
Marie Élisabeth Guichard. Elle est décédée le 27/03/1840 sans avoir été
mariée.
Louis Gillet est instituteur à
Pouilly en 1840. On le constate sur l'acte de décès d'un enfant sans
vie le 07/11/1840.
Il était né à Martincourt le 01/12/1819, où il se marie le 02/02/1853
avec Marguerite Victoire Rennesson. (1833-1923).
Il reçoit une médaille de bronze pour l'année scolaire 1863-1964 (JO du
18/03/1865 page 87)
Le 08/01/1879 il est nommé officier d'académie (palmes académiques) JO
du 12/04/1879 page 173
Il décède à Pouilly le 08/05/1891 et y est inhumé. Il aura fait toute
sa carrière dans notre village.
Il fut également maire en 1884 après avoir assuré pendant des années la
fonction de secrétaire de mairie et d'adjoint de
Léon Monod.
Marie Madeleine Omé "...dite en
religion
sœur Barbe,
institutrice âgée de 53 ans, domiciliée à Pouilly, née à
Cierges-sous-Montfaucon le 05/11/1804, fille
majeure de feu Jean-François Omé et de défunte Marie Catherine
Charlotte Morin, est décédée en cette commune dans sa maison près de
l'église...", le 19/07/1858. (AD55 1853-1862 137/227).
Elle ne devait pas rouler sur l'or puisque la commune lui achète une
tombe pour 80 francs en 1858. (AD55 3 O 822).
Son père était tisserand.
On constate donc que l'école (sans doute de filles) était tenue par une
ou plusieurs religieuses.
Le budget de 1843 (AD55 3 O 821), précise dans son article 34 des
dépenses extraordinaires "...divers objets mobiliers achetés pour
l'usage des sœurs institutrices, pour la somme de 199.65 fr".
En 1850 une dépense est faite pour l'assainissement du logement des
sœurs. (AD55 3 O 822).
Jacques Alfred Lepointe est
instituteur à Pouilly. Il est présent à la déclaration de naissance de
Saintin Marie Adolphe Launay, enfant naturel
de Marie Anathasie Launay
le 15/10/1879. (AD55 1873-1882 115/177).
Il était né le 04/11/1847 à Verneuil-Grand (55) et s'était marié à Anne
Louise Cochard (1855-1907) le 20/07/1875 à Jametz.
Il fut aussi professeur de 9 ème au collège de Verdun. (JO 01/08/1897
page 4440).
Il est décédé à Sedan le 22/08/1928.
Léon Florentin Rouyer est
instituteur à Pouilly. Il est présent à la déclaration de naissance de
Louise Léonie Plantier, fille d'Alexandre Plantier, aiguilleur. (AD55
1873-1882 166/177).
Il
est né à Senon (55) le 27/04/1859. Il se marie le 16/12/1882 à Marie
Eugénie Alexandre, d'Auzeville (55). On y apprend dans la publication
des bans, qu' il n'est qu'instituteur intérimaire à Pouilly. (AD55
Auzeville 1873-1882 Ban 238/271 Mariage 243/271).
Il décède le 15/03/1921.à Clermont-en-Argonne.
Antoine Edmond Loupot est né le
17/11/1839 à Dun-Sur-Meuse. Il est instituteur à Mont-devant-Sassey de
1860 à 1880, puis à Pouilly en 1883. Il apparait sur l'acte de
naissance
de Victorine Marie Alice Bestel le 07/12/1883. (AD55 1883-1892 3/185).
Il s'était marié à Tailly (08) avec Marie Héloïse Mathilde Dartois le
07/09/1864. (AD08 Tailly 1863-1890 44/745).
Celle-ci décède le 23/05/1877. Il se remarie donc avec la sœur, Marie
Octavie Dartois le 17/04/1878. On reste en famille.
Il est aussi cité dans "Mémoires de la société philomatique de Verdun"
1936 Tome 19 page 130.
Il est le frère du curé de Grand-Verneuil, Jean Joseph Victor Loupot
(1837-1875).
Il est toujours instituteur en 1890. (AD55 1883-1892 41/185).
Marie Catherine Clémentine Clément est directrice de l'école
maternelle de Pouilly.
Elle était née le 11/11/1847 à Rechicourt (55) de Jean Victor Clément,
instituteur et Véronique Revemont. (AD55 Rechicourt 1843-1852 69/218).
Elle s'était mariée à Louis Ernest Grosjean, charpentier, le 16/06/1874
dans son village natal. (AD55 Rechicourt 1873-1882 31/126).
Lui était de Saint-Pierrevilliers (54).
Ils ont un fils Émile, né à Réchicourt le 20/03/1877. Il décède à
Pouilly le 17/09/1884. (AD55 1883-1892 137/185).
On ignore à cette date le domicile du père, mais on sait qu'il décède
chez son père à Saint-Pierrevillers le 02/03/1885. Il est déclaré marié
à Clémentine Clément. (AD55 saint Pierrevilliers 1883-1892 124/162).
Marie Camille Alcide Dessard
est instituteur
à Pouilly le 01/05/1895. Cependant il n'y restera pas longtemps, car il
trouve que "...Pouilly est plutôt un milieu industriel...", qu'il ne
peut s'adonner avec fruit à l'enseignement agricole pour lequel il a
une préférence, ajoutant que l'école de possède pas les éléments
théoriques et pratiques nécessaires à cet enseignement. Il sollicite un
poste dans le canton de Dun-sur-Meuse, centre essentiellement agricole
et pays de ses vieux parents. (Renseignements fournis par M. André
Trouslard)
Il est présent à la déclaration de naissance de Marcelle Laurence
Fortier le 03/11/1895. (AD55 1893-1902 20/130).
Il existe un Alcide Marie Camille Dessard, né à Lion-devant-Dun le
12/03/1854, fils de Jean-Baptiste Dessard et de Marie Joséphine
Guillaume. Il s'agit bien de lui, comme on le voit sur son acte de
mariage le 24/10/1877 à Dun-sur-Meuse, avec Mathilde Clamart. (AD55 Dun
1873-1882 53/126).
Il est cité comme membre de la "Société des amateurs
naturalistes du Nord de la Meuse" depuis le 08/05/1890. (Mémoires de
cette société, 1895 tome 7 page 170). Il enseigne alors à
Beauclair.
On peut lire dans le Petit Ardennais du 14/03/1908 qu'il est nommé
chevalier du mérite agricole pour la création de champs d'expèrience et
de nombreuses conférences agricoles. Il est alors instituteur à
Regneville.
Le JO du 28/05/1911 nous apprend qu'il touche une pension avec
jouissance du 01/01/1911 de 1 300 francs pour 36 ans 8 mois et 10 jours
de service comme instituteur.
Il est décédé en mars 1936 d'après le bulletin meusien : organe du
Groupement fraternel des réfugiés et évacués meusiens - 1936/03/07
(N1068)
Anne Esselin est directrice de
la garderie. elle épouse Jean-Baptiste Jeantin, professeur à Paris, le
12/11/1857 à Haumont-lez-Lachaussée (55) (nom actuel La Chaussée) où
elle était institutrice. Elle décède à Pouilly
le 07/08/1896. (AD55 1893-1902 19/148).
Son fils
Paul Jules Alexandre Jeantin
âgé de 38 ans est professeur à La Rochelle. La revue de Saintonge et
d'Aunis 1897, page 248 nous apprend ;"Le 1er Mai est décédé à La
Rochelle, âgé de 38 ans, Jules Alexandre Paul Jeantin, professeur de
l'enseignement moderne au lycée, dont le corps a été transporté dans
la Meuse, pour être inhumé à Pouilly-sur-Meuse, son pays natal... Il
avait été professeur de philosophie à Niort, puis à Pontivy, et avait
été forcé par sa santé de renoncer à cet enseignement trop fatigant.
son frère Henri Jeantin est lieutenant au 123 ème de ligne ".
Mais Paul Jeantin n'est pas né à Pouilly. Son acte de décès le dit
né à "Hadanville département de la Meuse", en fait
Hadonville-lès-La chaussée. (nom actuel La Chaussée). (AD17 La Rochelle
62/182). On lit sur cet acte "...demandant en outre au nom de la
famille que le corps soit transporté à Pouilly". Il a donc bien été
inhumé au village.
Il était célibataire et âgé de 38 ans.
Je
n'ai pas trouvé de relations familiales avec notre historien meusien
Jeantin.
Je ne peux m'empêcher de citer ce poème paru dans "Le Propagateur
des Ardennes" le 13/081847 sur la modicité des traitements des
instituteurs :
A mes collègues.
Mon ami, soyez raisonnable,
Et bénissez votre destin ;
Vous plaindre serait condamnable,
Vous passeriez pour un mutin ;
Comme moi, vous pouvez je pense
Prier le ciel à deux genoux ;
Si le bon Dieu vous récompense.
Morbleu ! De quoi vous plaignez-vous ?
N'êtes-vous pas greffiers du maître,
Magister, sacristain, bedeau ?
N'enseignez-vous pas la grammaire,
Le Pater, l'Avé, le Credo ?
Si quelqu'un part pour l'autre monde,
Vous chantez à gagner la toux;
Dans vos coffres l'argent abonde,
Morbleu ! De quoi vous plaignez-vous ?
Deux cents francs ! Quel énorme somme !
Quel magnifique traitement !
Vous pouvez vivre… Dieu sait comme !
Et les vôtres pareillement ;
De l'État l'extrême largesse
Vous prodiguent bien des gros sous,
Même on songe à votre vieillesse ;
Morbleu ! De quoi vous plaignez-vous ?
Mon ami, bravant l'étiquette,
Allez toujours en gros sabots,
Au vin préférez la piquette,
Sur elle on a point mis d'impôts !
À votre habit que le temps râpe,
Il est vrai que l'on voit les trous,
Mais au lutrin vous portez chape,
Morbleu ! De quoi vous plaignez-vous ?
Mon ami, je vous entends dire :
Le diable emporte le rimeur !
Quoi ! De nos maux il ose en rire !
Tout beau !. De mauvaise humeur ;
Si quelque goutte vous tourmente
L'hôpital n'est-il pas bon pour vous ?
Ami, la retraite est charmante,
Morbleu ! De quoi vous plaignez-vous
A la gaité je vous convie,
La tristesse ne mène à rien,
Vivre sans songer à la vie,
D'être heureux c'est le vrai moyen.
Je vois bien ce qui vous tracasse :
De la faim vous craignait les coups !
Mais s'il vous reste une besace,
Morbleu ! De quoi vous plaignez-vous ?
Car il est vrai que le maitre d'école à la mi 19 ème, était à la fois,
l'instituteur, mais aussi chantre, sacristain, bedeau et
partageait les travaux alimentaires de ses contemporains.
Heureusement la fin du XIX ème a vu leur statut changer.
Au XX ème
Odille Beauzée est instituteur,
âgé de 33 ans et domicilié à Pouilly. Il déclare le décès de Léonie
Rivière le 22/12/1898. (AD55 1893-1902 35/148).
Il est né à Consenvoye le 29/07/1865.
En 1909, 1914 il est instituteur à Sivry-sur-Meuse. Il reçoit une
médaille de bronze avec prime de 50 francs. (JO 22/07/1914 page
6667).
Puis en 1920 il reçoit les palmes académique comme directeur d'école à
Stenay. Il est toujours en cette ville en 1925. (JO 26/07/1925 page
7019).
Le Jo du 12/02/1927, page 1837, nous apprend qu'en fin de carrière il
est directeur d'école et qu'il touche une pension de 7862 francs pour
41 ans 11 mois et 2 jours de service.
Le 09/01/1937 le "Bulletin meusien, organe du groupement fraternel des
réfugiés etc.", nous apprend qu'il est nommé maire de Consenvoye au
troisième tour et au bénéfice de l'âge. Il y sera jusqu'à son décès le
09/03/1938.
Il s'était marié le 02/06/1888 à Montmedy où il était en poste, à
Marguerite Fralon dont il eut 3 enfants.
Jules Juppin est instituteur à
Pouilly en 1900. Il est présent sur l'acte de naissance de Laurence
Julie Simon le 03/04/1900. (AD55 1893-1902 47/130).
Il était né à Brandeville le 24/10/1869 d'Augustin Bienaimé Juppin et
Marie Anne Denise Vitry. (AD55 Brandeville 1863-1872 151/230).
Ses états militaires, (AD08 1889 matricule 2128 40/141), nous
apprennent
qu'il mesurait 1.66 m, avait les cheveux et sourcils blonds, yeux
bleus,
front couvert, nez moyen, menton à fossette et visage ovale.
Son niveau d'instruction générale était de 4 et il était élève-maître à
l'école normale. Ce statut le fait passer dans la réserve le 01/11/1893.
Il est finalement réformé le 03/01/1900 pour ulcères variqueux des deux
jambes.
Il réside à Clermont (25/11/1891), Dun sur Meuse (02/02/1893),
Spincourt
(29/02/1896), Regneville (5/04/1896), Pouilly en 1900, au hasard de ses
nominations
Il se marie le 24/10/1896 à Marie Clotilde Eugénie Olivier à Sivry sur
Meuse.
Il est cité à maintes reprises
dans le bulletin de la "Société des naturalistes et archéologues du
Nord de la Meuse". (1901, 1912).
Le conseil municipal du 12/10/1902 art 40, lui vote une gratification
de 25 Fr qui sera renouvellée en 1912.
Au JO du 18/06/1904 page 3612, il est cité avec mention honorable pour
son action pour la "Société de secours mutuel scolaire" à Pouilly.
Il est mort à Pouilly le 14/02/1913. (AD55 TD 1913).
Alexis François Joseph Perignon
né à Samogneux
le 30/05/1876 d' Alexandre Perignon et de Thérèse Perignon.
Il fait son service militaire du 14/11/1898 au 20/09/1899. Il est en
effet déjà instituteur. Il passe dans l'armée territoriale le
01/10/1910, mais est rappelé le 02/08/1914.
Il se marie le 14/05/1900 à Léontine Aurélie Laurent, à
Halles-sous-les-Côtes. Il était alors en poste à Stenay.
Fait prisonnier à Longwy le 26/08/1914, il est interné à Konigsbruck.
(Gazette des Ardennes 1915 463/826).
Après un passage dans un hôpital suisse, il est rapatrié le 04/10/1918
sur Lyon où il est en convalescence.
Il est démobilisé le 21/02/1919. (Registre matricule 1107 Mézières 1R
133 1896 11/123).
Le
07/09/1913 il est témoin de la naissance d'Auguste Raymond Paygnard.
Il est alors instituteur à Pouilly, son domicile depuis le 29/03/1913.
Après la guerre il revient à Pouilly, officiellement le 11/06/1919 bien
que dés le 08/05/1919 il témoigne du décès de Marie Emèlie Hortense.
Le 05/10/1919 il
reproduit le plan du cimetière en date du 25/01/1888 et
note : "Reproduit par l'instituteur soussigné A. Perignon"
L'est Républicain du 25/07/1926, page 2, nous apprend qu'il est nommé
officier d'académie dans la promotion du 14 juillet.
Le JO du 16/01/1928 page 667, nous dit qu'il est président de la
"Société scolaire de secours mutuel de Stenay à Pouilly". A ce titre il
reçoit une médaille d'argent pour services rendus à la mutualité. (JO
du 12/08/1934 8518).
Il décède le 30/08/1948 à Stenay.
Marie Mélanie Galot est
directrice de garderie. Le conseil municipal luis accorde 450 francs
par an. Elle sera de plus chargée du balayage des classes.
Mariée le 20/09/1881 à Pouilly, à Jean Goulin,
manœuvre, elle marie son fils Louis Goulin à Léa Léontine Henin le
03/08/1907.
En 1912 elle est toujours en poste puisque le conseil municipal lui
vote 25 Fr. de gratification.
Elle était née le 20/06/1850 à Thonne-le-Thil et décéda à l'asile de
Fains le 04/12/1919.
Le conseil municipal du 12/10/1902 art 40, laccorde une gratification
de 25 Fr à une
Mme Lecomte
directrice de garderie. Il y aurait eu deux directrice de graderie pour
laa même période ?
Mlle Marie
Zélie Dautel est nommée pour le 01/10/1919 à Pouilly. Courrier
de l'inspection académique de la Meuse du 26/06/1919.
Elle était alors institutrice dans le département de la Seine.
Mais elle
avait déjà enseigné à Pouilly.
D'ailleurs le conseil municipal du 12/10/1902 art 40, lui avait accordé
une gratification de 25 Fr qui sera renouvellée en 1912.
En 1912 nouvelle gratification de 25 Fr.
Le courrier de l'inspection
académique du 26/06/1919, note "...mademoiselle Dautel, actuellement
institutrice dans la Seine, a été rappelée dans les fonctions
d'institutrice dans votre commune...".
Et dans son courrier du 02/08/1919 adressé au maire
Édouard
Gobert,
elle écrit : "Par M. l'inspecteur d'académie vous avez été prévenu de
mon retour à Pouilly...vous annoncer notre retour à Augustine et moi
pour le 13 ou le 14 août etc.).
Elle prend son poste le 01/10/1919. Au 01/01/1923 elle jouit d'une
pension pour 35 ans de service. (JO 01/04/1923 page 3330).
Le recensement de 1926 nous apprend qu'il existait une Mlle Marie Zélie
Dautel née en 1867 à Ville-devant-Chaumont (55).
Les archives de ce village le confirme. Il s'agit donc bien de Marie
Zélie Dautel, née le 04/10/1867 et décédée à Saint-Maur-des-Fossés le
03/05/1956. (AD55 Ville-devant-Chaumont 1863-1872 43/165). Son père
Fiacre
Dautel était cultivateur et sa mère Clémence Charpentier, sans
profession.
Un courrier du 30/07/1919 par
L.
Gilles,
nous apprend qu'il est moniteur de gymnastique à Inor. "Pendant
les vacances d'été, le cours d'éducation sportive aura lieu et la
première séance sera le 8 août
à 9:00 sauf si il fait mauvais temps.".
Collet Georges Charles né le
01/04/1909 à Montzeville est instituteur domicilié à Pouilly avec son
épouse Odette Maire Augusta Jacquet dont il a Michelle Renée
Georgette le 05/10/1932.
Il est toujours à Pouilly le 09/01/1934 au décès de Marguerite Guichard.
Il est mort le 18/09/1998 à Boulogne-sur-Gesse (31).
Buvelot Georges Émile. Il est
né le 29/09/1890 à Sivry-sur-Meuse. Blessé à la guerre il est pensionné.
Son épouse Eliane Marcelle Muse, née le 04/12/1901 à
Soisy-les-Montmorency, accouche le 21/12/1940 d'un enfant mort né.
Il est
secrétaire de mairie et démissionne pour raison de santé, le
08/07/1941. Il n'était plus alors à Pouilly. Son dossier militaire le
dit domicilié (évacué sans doute) à Pisany prés de La Rochelle.
Il reprendra cependant ses fonctions
d'instituteur et de secrétaire le 14/06/1945, mais prendra sa retraite
le 1er octobre de la même année.
Il décède le 14/12/1965 à Bergerac (24).
Péchard Jean Lucien Étienne, né
le 16/08/1918 à Paris 17, nommé instituteur au départ de Georges
Buvelot le
01/10/1945. Il était auparavant instituteur à Foameix (55).
Il est également nommé secrétaire de mairie à compter du 01/10/1945 et
touche 11 780 francs comme traitement annuel.
Il fut ensuite nommé à Moulins. Il décède le 15/06/2012 à Inor et est
inhumé à Cesse.
Il a participé à la deuxième guerre contre l'Allemagne.
Mercier Claude Robert né à
Metz le 03/10/1931, nommé en remplacement de M. Péchard le 15/09//1953.
Le 16/09/1960, il revient à Pouilly mais comme titulaire du poste.
Eustache Bernard Marie
qui était originaire d'Inor, né à Sedan le 24/09/1930. Il est nommé à
Pouilly le 07/02/1955. Il est envoyé en Algérie du
05/04/1956 au 4/01/1957. Il est décédé à Inor le 23/01/2013.
Mlle
Chabra qui venait du
Cantal s'occupa de la petite classe. On se demande pour quelle raison
elle fut nommée si loin de sa région.
Fayet Monique née le
23/09/1937, nommée le 01/10/1957 comme remplaçante. Elle épousera
Roland Jehannin (ancien maire de Damvillers et ancien conseiller
génèral)
Marage Gilberte nommée le
01/10/1958 comme stagiaire.
Baur Bernard, né le 23/10/1936
à Stenay, nommé le 15/09/1959 comme remplaçant.
Mercier Michèle, née le
02/01/1933 à Chauvancy, femme de
Claude
Robert Mercier ci-dessus, nommée le 16/09/1960.
Delmas Claudine née le
04/16/1944 à Lahosse dans les Landes, nommée comme remplaçante le
15/09/1967.
Delmas Jean Marie né le
15/12/1943 à Saint Symphorien en Lozère, nommé comme remplaçant le
15/09/1967.
Parmi les instituteurs originaires de
Pouilly, mais ayant exercé leurs talents ailleurs, on peut citer
:
Thomas Durlet né le 14/09/1711
de Jean Durlet et Geneviève Picard. Il est maître d'école en 1748 à
Gambais (78) où il se marie à Marie Marguerite La Vinée le 26/04/1763
(ad78 Gambais 1761-1791 23/257)
En 1763 Il dirige les écoles Chrétiennes à la grille du parc du château
de Neuville de la paroisse de Gambais. C'est ce qu'on peut lire dans le
contrat de mariage établi à Montfort-L'Amaury le 02/07/1763 (AD78 B
1333 48/769)
Il est procureur fiscal en 1767 et 1769. Je n'ai pas trouvé son acte de
décès.
Thierry Poncelet né le
13/12/1726 de Jean Poncelet et de Maria-Anne Lambert. Il exerce à Mairy
(08) quand sa mère y décède le 20/03/1771. Il s'était marié à Louise
Gerardin le 08/01/1748 à Autreville, puis à Barbe Moulinet le
18/08/1800 à Pouilly.
Nicolas Vincent Durlet, né le
12/03/1793 de Jean Baptiste Durlet et d'Anne Maufroy. Il se marie avec
Marie Mars le 09/11/1817 à Cesse. (AD55 1813-1821 76/141). Il est aussi
titulaire de la
médaille de sainte Hélène.
Jean Marie Damery, fils de
Thomas Damery et de Marguerite Gobert, est né à Pouilly le 16/12/1800.
Il
se marie le 31/08/1834 à Vanvey (21) à Françoise Amandine Degrond.
(AD21
Vanvey 1815-1846 406, 407/688). Il est alors professeur au
collège de Châtillon-sur-Seine (21).
Il décède à Vanvey le 11/01/1874. (AD21 Vanvey 1873-1882 31/177).
Elizabeth Félicie Berton est
née à Pouilly le 26/04/1833. Elle est la fille d'Armand Berton
(1801-1883) et de Marguerite Josèphine Rennesson (1805-1857)
Quand elle se marie le 09/03/1863 à Jean-Baptiste Isidore Maumert, elle
est alors institutrice à Lion-devant-Dun.
Elle se remarie le 06/10/1866 à Pouilly avec Bertin Frénois (1837-1897)
Elle a semble-t-il abandonné la profession d'institutrice.
Jean Pierre Célestin Balland
est instituteur à Stenay en 1871. Il était né à Pouilly le 01/11/1847.
Il est témoin au mariage de Brice Jules Gobert et de Marie Hermence
Gobert le 27/03/1871. (AD55 1863-1872 144/179).
Il apparait dans la "Liste
départementale du
contingent Meuse 1867" (AD08 1R001 1867 15/43) Il est alors instituteur
adjoint. Il est dispensé du service
puisqu' engagé pour 10 ans dans l'instruction publique. Il est le fils
de Philippe Balland et Anne Marie Victorine Gobert.
Il décède à Pouilly le 31/09/1872. Il est dit instituteur adjoint.
(AD55 1863-1872 161/179).
Louis Jules Godet est
instituteur à Savonnieres-devant-Bar (55). Il est témoin du mariage de
Paul Marie Émile Mertens et de Marie-Louise Céleste Balland le
17/10/1887. (AD55 1883-1892 106/185).
Il était le fils de Jean Godet et Marie Marguerite Balland.
Il se marie à Fains (55) le 19/05/1863 à Marie Zélie Leclerc. (AD55
Fains 1863-1872 88/185).
Le JO du 11/09/1899 page 6091, nous apprend que comme instituteur
public ayant enseigné 33 ans 8 mois et 5 jours, il touche une pension,
avec jouissance au 1er juin 1899 de 1,200 fr.
Gabriel Célestin Victor La Porte est
né à Pouilly le 18/10/1837 de Henry La Porte et de Vistoire Celestine
George. Il est instituteur quand il se marie le 10/05/1868 à
Pouru-aux-Bois, à Rosalie Malaisée (1850- ). Il décède à Osnes le
05/10/1903
Marie Adelaïde Galot est née à
Pouilly le 16/08/1844 de Charles François Galot, douanier et de Anne
Marie Graff. On la trouve institutrice à Escobecques (59) quand elle se
marie à Fidèle Amand Joseph Scrick, ancien militaire, le 25/09/1872.
(AD59 Escobecques 1868-1899 38/256). Elle est veuve le 17/09/1879 et ne
se remarie pas.
En 1903 elle est directrice d'école toujours à Escobecques, quand se
marie son fils Julien Fidèle Joseph. (AD59 Lille 18/07/1903-15/10/1903
81/282)
Le Jo du 05/02/1905 page 946 nous apprend qu'elle a exercé comme
institutrice publique 35 ans 9 mois et 17 jours et qu'elle touche une
pension de 1 000 fr à compter du 01/10/1904. Elle est décédée à Lille
le 05/05/1934 (Avis e décès dans "Le Grand écho du Nord de la France
1934/05/06" page 7)
Marguerite Amélie Dupront est
institutrice en retraite quand elle décède à Pouilly le 24/04/1907.
Elle était née au village le 06/11/1820, mais je ne sais si elle y a
exercé.
Romain Jean Chauvancy né à
Pouilly le 24/02/1847. Il est instituteur à Verneuil-Petit où il se
marie le 11/06/1873 à Marie-Joseph Saint-Mard. (AD55 Verneuil Petit
1873-1882 14/172), puis à Marie Elisa Mangin à Sassey le 05/04/1899.
Le 29/11/1880 il est témoin du mariage de son frère Jules Gustave
Arthur, ci-dessous, à Cierges. Il est alors instituteur à
Montigny-devant-Sassey.
En 1904 il est instituteur à Mouzay. (JO 25/06/1904 page 3787).
Il est encore vivant en 1908, puisque le décret du 16/06/1908 lui
accorde une pension après 39 ans, 1 mois et 15 jours d'enseignement.
(Bulletin des lois no 4307 page 2938).
Il vit alors à Sassey.
Jules Gustave Arthur Chauvancy
est instituteur adjoint en 1873 et exerce à Gondrecourt (55). Il est
dispensé de service militaire.
Il
était né à Pouilly le 10/03/1853 d' Ambroise Chauvancy et Catherine
Thomas. Il est le frère de
Romain
Jean Chauvancy ci-dessus.
On le trouve marié à Cierges-sous-Montfaucon le 29/11/1880 à Marie
Augustine Bertholet de 9 ans sa cadette. (AD55 Cierges 1873-1882
84/186).
Il est à Romagne jusqu'en 1909 (JO 14/07/1909 page 7611).
Il reçoit une pension de 1452 francs le 01/10/1912. (JO 16/12/1912 page
10524).
Marie Catherine Georges, née à
Pouilly le 27/03/1860. En 1881 elle exerce à Haraucourt. Elle est
qualifiée de "maîtresse sérieuse, intelligente et dévouée. Elle est
directrice de l'école maternelle." ("Etudes historiques sur Raucourt et
Haraucourt" Victor Amédée Secheret-Cellier page 270)
Elle décède, célibataire, à Pouilly le 15/02/1946. elle y apparait dans
le recensement de 1931 comme institutrice retraitée.
Claisse Marie Augustin né à
Pouilly le 18/05/1868, fils de Pierre Claisse et de Marie Zélanie
Stevenot. En 1888 il est à l'école normale supérieure de Cluny comme
nous l'apprend son dossier militaire.
Il a les pieds plats et se retrouve dans le service auxiliaire.
En 1893 il est agrégé de l'enseignement secondaire en mathématique. Il
est classé 9 ème.
Il commence sa carrière à Nemours (77) en 1893, puis à Chatelleraut
(86) en 1894,
Tourcoing (59) en 1900, Amiens (80) en 1903, Mont-de-Marsan en 1908 et
Cahors en
1911.
En 1906 il est professeur de mathématiques au lycée d'Amiens. (JO
14/07/1906 page 4855). Il est nommé officier d'académie.
En
1912 il est censeur des études au lycée de Cahors. (JO 14/07/1912 page
3270). Il est nommé officier de l'instruction publique.
Il décède à Cahors le 28/03/1913.
Gobert Palmyre Clotilde, née le
04/03/1863, décédée le 18/08/1936 à Pouilly. Elle était la fille de
Jean-Baptiste Ambroise Gobert et de Marie Françoise Percebois. Elle
exerce à Vouthon-Haut du 12/09/1881 au 14/09/1884. (Mémoires de la Sté
des lettres, sciences et art de Bar le Duc 1890 Ser 2 T8 page 289). On
ne connait pas ses autres affectations.
Le JO du 17/04/1910 page 3553, nous apprend qu'elle reçoit une pension
avec jouissance au 01/10/1909 de 909 francs, pour 26 ans 6 mois et 27
jours de service.
Anne-Marie Catherine Guichard
est institutrice en retraite en 1924. Elle était née le 23/08/1851
d'Antoine Guichard et Marie-Anne Bruno. Elle décède célibataire le
09/02/1924 à Pouilly.
Plus prés de nous
Daniel Wendling,
né le 02/04/1942, après des études à l'école normale de Commercy partit
enseigner dans l'Allier.
Et des instituteurs décédés à Pouilly
sans en être natifs ni y avoir exercé :
Christine Hortense Collignon
décède le 05/12/1890. Elle était
institutrice honoraire en retraite, domiciliée à Pouilly, âgée de 58
ans et célibataire. C'est son frère Paulin Collignon, instituteur à
Olizy qui fait le déclaration du décès. (AD55 1883-1892 165/185).
Catherine Collignon sœur de
Christine Hortense ci-dessus était aussi institutrice. Née à
Lion-devant-Dun le 25/08/1840, elle décède célibataire à Pouilly le
13/07/1913.
Joseph Émile Collin, né à
Ranzieres (55) le 30/07/1863. Il est instituteur à Autreville en 1893
quand il épouse Marie Elvire Stevenot le 4 avril à Pouilly. En 1921 il
est retraité à Pouilly. Il décède à Thiers (63) où il était réfugié le
11/06/1940. L'acte est retranscrit à Pouilly le 03/09/1941.