Les cordonniers et sabotiers
Nos ancêtres avaient des chaussures, même si souvent ils marchaient
pieds-nus. (A pi déchau comme on dit en patois)
Les cordonniers étaient donc indispensables.
En temps de guerre ils étaient mis à contribution pour habiller la
troupe qui ne se déplaçait qu'à pied.
Il existait des cordonniers ambulants se déplaçant de village en
village et réparant sur place ce qui l'était encore.
Au siècle dernier lMaurice Edouard Mathis (1907-1971) passait encore
chaque semaine. Il avait un magasin à Stenay.
En fait de chaussures, nos anciens mettaient souvent des sabots.
Le métier de cordonnier et de sabotier se confondait
parfois et paticulièrement en temps de guerre. En effet si le dessus
était en cuir, la semelle était souvent en bois...
Pour les dimanches, jours de fête etc. on avait des chaussures plus
élègantes comme ses bottines à crochets.
Il va s'en dire que ces chaussures et sabots étaient utilisées jusqu'à
la corde...
On en trouve donc une quantité et en voici une liste non exhaustive :
Jean Baptiste Bonne est
bien
malgré lui dans la liste des gens sortant de l'ordinaire à Pouilly.
En effet il a été "...trouvé mort par une main étrangère..." le
20/03/1764.
Mais on en sait pas plus. En 1764, pas de guerre, d'invasion. Un rôdeur
?
Il était cordonnier et marié à Marie Mazelot. (AD55 1760-1791 47/345).
Voir son acte de décès en 1764.
Lambert Guichard,
décède le
27/10/1880 à 88 ans. Il est dit "...pensionnaire de l'état, sans
profession..." (AD55 1873-1882 141/177)
Pourquoi
était il pensionnaire de l'état puisqu'il a été cordonnier en 1822,
1826, vigneron en 1828, 1833 ,1879, manouvrier 1857.
Pas de trace d'exploit militaire ou autres services justifiant cette
pension...