Les épiciers
La
boulangerie dans la grande rue se transforma en épicerie dans les
années 70
Mais il y en avait une autre située en haut de la rue de "Praouilly" à
coté de l'ancienne ferme Vivier.
Elle fut tenue successivement par Germaine Louise Berque, épouse
Siméon, Mme Christiane
Vanderesse, veuve d'Émile Dazy, Mme Nicole Wendling épouse Discours, la
famille
Longuez, et Mme Loir.
La famille Longuez était constituée de la mère et de deux filles. Après
avoir tenu l'épicerie, elles prirent un café à Blagny qu'elles
appelèrent : "Les six fesses"...
Mme Loir quant à elle, était mariée à un ancien légionnaire. Le village
résonne encore des scènes qu'elle lui faisait !
Et puis la concurrence des magasins à Stenay, Sedan etc. a eu raison de
cette épicerie.
La maison a été revendue par les héritiers de Christiane Vanderesse
(remariée à Jacques Clesse) à un fils Georges.
Un marchand de vin Niclause, proposait également sa marchandise.
Un marchand de vêtement qu'on appelait le Raucourt, (en fait le nom de
son village d'origine), passait régulièrement proposant tabliers,
blouses, sous vêtements etc.
Et aussi Mathis de Stenay qui vendait et réparait les chaussures.
On voit donc que la concurrence était grande pour une épicerie locale.
Louis Jean Baptiste Pierret
était épicier à l'ancien presbytère rue de la cure. Né à Longwy le
12/02/1885, il était arrivé à pouilly le 01/07/1924. Il était marié à
Lucie Pauline Percebois. L'épicerie ne survécut pas à la guerre de 40
et en 1947 M. Vanderesse Sylvain rachetait l'ancienne cure.
Madeleine Louise Berque,
"...gérante d'une succursale de la maison Mauroy..." se marie avec René
Ravel.(AC Pouilly TDM
1923-1932 2/2 + acte de mariage). La société anonyme Charles Mauroy de
Reims était spécialisée en "Alimentation et approvisionnement général".
Cette société avait plus de 400 succursales disséminées dans les
départements 02-08-51-54-55-60
Entre les deux guerres
Marguerite
Berthelemy (1910-1994) , épouse de
Léon Garin (1906-1987), tint "Les coopérateurs de Lorraine" de 1934 à
1940.
Après la guerre cette activité ne fut pas prolongée.
A noter que déjà dans les années cinquante, une maison de
Charleville, " L' Ardennaise", livrait par camion ce que vous aviez
commandé le mois précédent.
La vente par correspondance fit beaucoup de mal aux petits commerçants.
Les catalogues comme "Manufrance", "La redoute", les Trois Suisses"
etc. ont laminé ces commerces de proximité. Tout comme à la fin du XXe,
les grandes surfaces, hypermarchés etc.