Les maçons, carriers et tailleurs de pierre.
Pouilly possédait ses propres carrières. Elles sont encore bien
visibles le long de la route menant à Inor.
Leur exploitation date sans doute du haut-moyen âge.
A l'importance du bâti et du recul du front de taille, on imagine le
volume qui fut extrait de ces carrières.
Un autre lieu d'extraction se situait au lieu-dit Clarette. Il y fut
extrait de la pierre destinée aux chemins vicinaux (CM des 07/12/1907
et 20/03/1910)
Une réunion de conseil du 23/11/1921 nous apprend qu'une carrière au
lieu dit Le Chaufour, était exploitée par M. Ferry. En effet il demande
l'autorisation de rétablir la voie ferrée sur la route telle qu'elle
existait avant guerre et de déverser les décombres dans la noue située
en face de la carrière moyennant une redevance à la commune. Cette
autorisation lui est accordée.
Parmi ceux qui travaillèrent la pierre, on peut citer :
Affricain Billardin
décède le
10/10/1749 à 75 ans ou environ. Il n'a rien de particulier si ce n'est
sa profession de tailleur de pierre.
En effet quand on voit l'importance des carrières à Pouilly, il est
étonnant de ne pas voir plus de gens de ce métier.
Notre homme né vers 1674 a peut être participé à la construction de
l'église ? Il est en effet en 1705 qualifié de "maître masson" lors de
la naissance de sa fille Françoise. Le curé le nomme également
Afrequant... Il était marié à Jeanne Crouchet.
On connait aussi Jacques Neveux,
tailleur de pierre, maçon, mari de Marie-Jeanne Cholet. (AD55 1723-1759
228/267).
Egalement un Gaspard Neveux
tailleur de pierre, marié à Jeanne Chollet lors du baptême de leur fil
François le 17/05/1756. (AD55 1723-1759
233/267).
Et dans la famille Limousin : André +29/08/1728, Jean en 1721, Adrian
tailleur de pierres en 1754, Jean en 1754 etc.
Dans la famille Neveux on trouve aussi Martin
Neveux, maçon en 1766, Jean
François Neveux, fils de Martin, en 1818. (AD55 1813-1822
111/200).
Comme pour la famille Arnould, on voit bien que le métier se transmet
en famille.
Michel
Arnould âgé de 25 ans en
1816 est maçon, comme son père
Noël
Arnould
l'était déjà. En fait il semblerait que cette famille Arnould ait
fourni bien des ouvriers du bâtiment. (AD55 1813-1822 75/200).
Ce Noël Arnould est celui qui détruisit les panonceaux et les attributs
de
noblesse sculptés sur les portes du château. Voir le
retour
du sgr de Pouilly en 1792.
La liste n'est pas exhaustive, loin s'en faut.
>