Le XVII ème siècle, dit le grand siècle. Que s'est il passé ?
Ce siècle commence par
l'assassinat d'Henry IV par Ravaillac en 1610 et se terminera par la
mort de Louis XIV en 1715.
On le qualifie de "grand siècle" mais il fut surtout celui de la
misère, celui de Louis XIII et Richelieu, celui de Louis XIV dit le
"roi
soleil".
Louis XIV, mégalomane, dépensier, potentat, intolérant, débauché, il
entraînera la France dans des guerres quasiment continues et laissera
le pays exsangue. Ses frasques auraient conduit n'importe lequel de ses
sujets aux galères.
Les deux ravages du Palatinat par Turenne en 1674 puis en 1689 sur les
ordres de Louvois relèveraient maintenant d'un tribunal pour
crimes de guerre. (Il est d'ailleurs paru un ouvrage : "Turenne Héros ?
Criminel de guerre ? " de Moritz Gerber Isbn : 9782367470481)
A signaler aussi la campagne contre les Vaudois en 1686 menée par
Nicolas de Catinat qui décrivit le massacre : "Tout est parfaitement
désolé, il n'y a plus ni peuple ni bestiaux"
Louis XIV par ces "hauts-faits" déclencha le processus d'unification de
l'Allemagne.
Sa non participation à la "croisade" contre les Ottomans permit à
l'empereur de reprendre une place prépondérante dans la politique
européenne. (Bataille de Kalhenberg)
La Hollande, petit pays mais aux navigateurs, commerçants et banquiers
entreprenants, était une tache pour sa gloire. Il ne parvint pourtant
pas à la défaire, et mieux, permit la réunion de ce pays à l'Angleterre
sous la houlette de Guillaume III. On pouvait sans doute faire mieux en
politique étrangère...
La révocation de l'édit de Nantes du 18/10/1685 et la chasse aux
protestants
affaibliront la France durablement. Sa lutte contre le jansénisme
ne le grandit pas. A
Pouilly
les capucins de Mouzon, pour s'être
opposés à la bulle "Unigenitus", se virent interdit de donner les
sacrements. Ils venaient pourtant régulièrement en l'absence du curé.
Pour faire bonne mesure, cette année là, en mars 1685, il avait déjà
sorti son "Code noir" (supervisé par Colbert) qui réglementait la vie
des esclaves dans les
îles, donnant bien sûr la part belle aux colons et aux négriers.
A son actif la construction de Versailles, la promotion du théâtre, de
la musique, de la littérature, des manufactures de luxe,
l'agrandissement de la France.
Mais à quel prix ! Tous ces succès ne profitaient qu'à une infime
minorité de nantis. Encore que pour en profiter, ces nantis devaient
s'avilir en achats de charges, intrigues et en courbettes courtisanes,
mais aussi mener un train de vie dispendieux à Versailles.Les seigneurs
de Pouilly trop peu fortunés ,se sont abstenus d'y paraître.
Le bilan de son règne fut en fait
désastreux.
Il suffit de lire la lettre de
Fénelon
qui daterait de 1693, pour s'en convaincre. En voici quelques extraits
:
"Depuis environ trente ans, vos principaux ministres ont ébranlé et
renversé toutes les anciennes maximes de l'État pour faire monter
jusqu'au comble votre autorité, qui était devenue la leur parce qu'elle
était dans leurs mains.
On n'a plus parlé de l'État ni des règles, on n'a parlé que du roi et
de son bon plaisir. On a poussé vos revenus et vos dépenses à l'infini.
On
vous a élevé jusqu'au ciel pour avoir effacé,disait-on, la grandeur de
tous vos prédécesseurs ensemble, c'est-à-dire pour avoir appauvri la
France entière afin d'introduire à la cour un luxe monstrueux et
incurable.
Ils ont voulu vous élever sur les ruines de toutes les conditions de
l'Etat, comme si vous pouviez. être grand en ruinant tous vos sujets,
sur qui votre grandeur est fondée.
Cependant vos peuples, que vous devriez aimer comme vos enfants et qui
ont été jusqu'ici si passionnés pour vous, meurent de faim. La culture
des terres est presque abandonnée, les villes et la campagne se
dépeuplent; tous les métiers languissent et ne nourrissent plus les
ouvriers. Tout commerce est anéanti. Par conséquent, vous avez détruit
la moitié des forces réelles du dedans de votre Etat, pour faire et
pour défendre de vaines conquêtes au dehors.
Au lieu de tirer de l'argent de ce pauvre peuple, il faudrait lui faire
l'aumône et le nourrir.
La France entière n'est plus qu'un grand hôpital désolé et sans
provision. Les magistrats sont avilis et épuisés. La noblesse, dont
tout le bien est en décret, ne vit que de lettres d'Etat. Vous êtes
importuné de la foule des gens qui demandent et qui murmurent. C'est
vous-même, Sire, qui vous êtes attiré tous ces embarras ; car, tout le
royaume ayant été ruiné, vous avez tout entre vos mains, et personne ne
peut plus vivre que de vos dons. Voilà ce grand royaume si florissant
sous un roi qu'on nous dépeint tous les jours comme les délices du
peuple, et qui le serait en effet si les conseils flatteurs ne
l'avaient point empoisonné.
Le peuple même (il faut tout dire), qui vous a tant aimé qui a eu tant
de confiance commence à perdre l'amitié, la confiance et le respect.
Vos victoires et vos conquêtes ne le réjouissent plus; il est plein
d'aigreur et de désespoir. La sédition s'allume peu à peu de toutes
parts. Ils croient que vous n'avez aucune pitié de: leurs maux, que
vous n'aimez que votre autorité votre gloire. Si le roi, dit-on, avait
un cœur de père pour son peuple, ne mettrait-il pas plutôt sa gloire à
leur donner du pain et à les faire respirer après tant de maux, qu'à
garder quelques places de la frontière qui causent la guerre ?
Quelle réponse à cela, Sire ? Les émotions populaires, qui étaient
inconnues depuis si longtemps, deviennent fréquentes. Paris même, si
près de vous, n'en est pas exempt. Les magistrats sont contraints de
tolérer l'insolence des mutins et de faire couler sous main quelque
monnaie pour les apaiser ; ainsi on paye ceux qu'il faudrait punir.
Vous êtes réduit à la honteuse et déplorable extrémité ou de laisser la
sédition impunie et de l'accroître par cette impunité, ou de faire
massacrer avec inhumanité des peuples que vous mettez au désespoir en
leur arrachant, par vos impôts pour cette guerre, le pain qu'ils
tâchent de gagner à là sueur de leurs visages.
Mais, pendant qu'ils manquent de pain, vous manquez vous-même
d'argent et vous ne voulez pas voir l'extrémité où vous êtes réduit.
Parce que vous avez toujours été heureux, vous ne pouvez vous imaginer
que vous cessiez jamais de l'être. Vous craignez d'ouvrir les yeux;
vous craignez d'être réduit à rabattre quelque chose de votre gloire.
Cette gloire, qui endurcit votre cœur, vous est plus chère que la
justice, que votre propre repos, que la conservation de vos peuples qui
périssent tous les jours de maladies causées par la famine, enfin que
votre salut éternel incompatible avec cette idole de gloire.". (On
trouve cette lettre dans son intégralité sur internet)
La Bruyère en 1687 avait aussi écrit :
"L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles,
répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés de soleil,
attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une
opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et
quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et
en effet ils sont des hommes ; ils se retirent la nuit dans des
tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racine ; ils
épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de
recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain
qu'ils ont semé."
Vauban, qu'on connait plus pour ses talents d'architecture
militaire, écrivait : " Il ne faut pas se flatter ; le dedans du
royaume est ruiné, tout souffre, tout
pâtit et tout gémit : il n’y a qu’à voir et examiner le fond des
provinces, on
trouvera encore pire que je ne dis"
"Le paysan laisse dépérir le
peu de terre qu’il a, en ne la travaillant qu’à
demi, de peur que si elle rendait ce qu’elle pourrait rendre étant bien
fumée
et cultivée, on n’en prît occasion de l’imposer doublement à la taille.
"
"Mémoire contre la
révocation de l’édit de Nantes", cité par Georges
Michel, Histoire de Vauban, Paris, Plon,
p.439
Un rapport des lazaristes de Sedan, cité par Gongar, dresse un tableau
de la campagne ardennaise, lequel doit fort ressembler à celui de la
Meuse : "Toutes les maisons démolies, la moisson emportée, la terre
sans labour et sans semence, la famine et la mortalité presque
universelles... Les pauvres qui restent dans ce débris, réduits à
ramasser dans les champs quelques grains de blé ou d'avoine germés et à
demi pourris, dot il font du pain qui est comme de la boue ! Ils se
retirent dans des trous ou des cabanes, où ils sont couchés à plate
terre sans linge ni habits. Leurs visages sont noirs et défigurés... Il
y a des cantons tout déserts dont les habitants sont allés au loin
chercher leur vie, il n'en reste plus sinon les malades, les orphelins,
les pauvres veuves chargés d'enfants"
Louis XIV finira heureusement son existence le 01/09/1715 après 75 ans
de règne.
Jean-Baptiste Massillon écrivit dans l'oraison funèbre du roi : "Vous
leur rappellerez un siècle entier d'horreur et de carnage; l'élite de
la noblesse française précipitée dans le tombeau; tant de mères point
consolées, qui pleurent encore sur leurs enfants; nos campagnes
désertées, et, au lieu des trésors qu'elles renferment dans leur sein,
n'offrent que des ronces au petit nombre de laboureurs forcés de les
négliger; nos villes désolées; nos peuples épuisés; les arts, à la fin,
sans émulation, le commerce languissant..."
A la fin de l'année 1715, le curé de la paroisse rurale de
Saint-Sulpice, près de Blois, note dans son registre paroissial, sous
le titre "Remarques sur l'année 1715" :
"Louis
XIV, roi de France et de Navarre, est mort le 1er septembre du-dit an,
peu regretté de tout son royaume, à cause des sommes
exorbitantes et des impôts si considérables qu'il a levés sur tous ces
sujets. On dit qu'il est mort endetté de 1 milliards 700 millions de
livres. Ces dettes étaient si considérables que le régent n'a pu ôter
les impôts que le-dit roi avait promis d'ôter trois mois après la paix,
qui était la capitation et le 10e du revenu de tous les biens. Il
n'est pas permis d'exprimer tous les vers, toutes les chansons et tous
les discours désobligeants qu'on a dits et faits contre sa mémoire. Il
a été pendant sa vie, si absolu qu'il a passé par-dessus toutes les
lois pour faire sa volonté. Les princes et la noblesse ont été
opprimés. Les parlements n'avaient plus de pouvoir. Ils étaient obligés
de recevoir et d'enregistrer tous les édits, quels qu'ils fussent, tant
le roi était puissant et absolu. Le clergé était honteusement asservi à
faire la volonté du roi. À peine demandait-il quelque secours, qu'on
lui en accordait plus qui n'en demandait. Le clergé s'est endetté
horriblement. Tous les corps ne l'étaient pas moins. Il n'y avait que
les partisans et les maltotier qui fussent en paix et qui vécussent en
joie ayant en leur possession tout l'argent du royaume. Le roi fut
porté à Saint-Denis le 10 ou 12 du-dit mois et l'oraison funèbre s'est
faite à Saint-Denis vers la fin du mois d'octobre."
Inventaire sommaire des archives communales antérieures à 1790
départements du Loir-et-Cher, série E, supplément, Blois, 1887, page
72. Cité dans "l'histoire de France" page 215. édition Points
Isbn 2-02-010879-8
Cette oraison funèbre de Louis XIV, écrite par un obscur curé de
campagne témoigne, à sa manière
de l'extrême impopularité de Louis XIV au moment de sa disparition.
Au XIXe Erckman et Chatrian ont fait dire par un de leurs personnages
du roman "Histoire d'un paysan 1793" :
"... Et, prenant plus de confiance, il se mit à
nous raconter d’un air tranquille, mais avec force, que son
grand-père, Jacques Merlin, vivait au pays Messin, près de
Servigny, dans le temps des dragonnades ; qu’il avait là sa
maison, ses écuries et ses terres, pratiquant sa religion sans
faire de tort à personne, quand le grand roi Louis XIV, un être
vicieux, après avoir entretenu des femmes de mauvaises mœurs, du
vivant même de la reine, et donné l’exemple de tous les scandales,
crut, comme tous les mauvais sujets dont la cervelle se dessèche,
qu’en appelant des prêtres pour lui donner l’absolution de ses
ordures, il serait encore assis à la droite du Seigneur, dans les
siècles des siècles.
Mais que les prêtres profitant de sa bêtise,
ne voulurent lui donner l’absolution, que s’il exterminait les
ennemis de l’Église romaine. Et qu’alors ce libertin sans bon sens
et sans cœur, pour obtenir la rémission de ses débauches, donna
l’ordre de convertir les protestants de toute la France par tous
les moyens, séparant les mères de leurs enfants, envoyant les pères
de famille aux galères, confisquant leurs biens, ravageant,
incendiant, massacrant ses propres sujets, les faisant périr sur la
roue et les réduisant au dernier désespoir.
Il nous dit que ces honnêtes gens avaient
mieux aimé tout supporter, que d’être de la religion d’un scélérat
pareil ; que des centaines de mille Français, emmenant leurs
vieillards, leurs femmes et leurs enfants, avaient fui chez
l’étranger malgré les cordons de gendarmes établis sur les
frontières, pour les arrêter ; que ces chefs de famille étant
les plus honnêtes, les plus intelligents et les plus laborieux
ouvriers et commerçants de leurs provinces, avaient porté le
commerce et l’industrie de la France ailleurs ; que
l’Allemagne, l’Angleterre, la Hollande et même l’Amérique avaient
pris alors le dessus pour la fabrication des étoffes, des cuirs et
tentures, des faïences, des verreries, des impressions et d’une
quantité d’autres articles qui font la richesse d’une nation ;
que le débauché continuant de faire la guerre et de jeter l’argent
par les fenêtres, sans avoir le travail et les économies de tant de
milliers d’hommes industrieux, pour couvrir ses dépenses, avait
ruiné le pays de fond en comble ; et que ce grand Louis XIV,
dans ses vieux jours, lorsqu’il ne pouvait plus rien retenir et
qu’il laissait tout aller sous lui, criait dans son
infection :
– Mon Dieu ! comme vous me traitez,
après tout ce que j’ai fait pour vous !
Ce qui montre bien la stupidité d’un être
pareil, qui se figurait que l’Éternel créateur, dont la volonté
seule a tiré les mondes de l’abîme, avait besoin d’un vaurien de
son espèce pour lui rendre des services ! Qu’il était enfin
mort dans la crasse, laissant un déficit énorme, qui, faute
d’industrie et d’économie, n’avait fait que grandir sous Louis XV
et le régent, et finalement avait forcé Louis XVI de réunir les
notables et puis les états généraux, d’où venaient notre
révolution, la déclaration des droits de l’homme, l’abolition des
privilèges et tous les bienfaits dont allait jouir le peuple, en
même temps que l’abaissement des fainéants et des débauchés,
réduits à vivre, comme tout le monde, de leur travail."
Certes tout ceci vient d'un roman historique, mais
il est probable que ce règne catastrophique ait laissé de bien mauvais
souvenirs.
A propos du règne de Louis XIV, on pourra lire :
"Le grand siècle" de Jacques Boulenger
(1879-1944). Cet auteur est à prendre avec des pincettes. Fasciste,
antisémite, vichyiste, collaborateur de "Gringoire", etc.
"Louis XIV roi soleil" de Georges Bordonove
(1920-2007) dans la collection "Les rois qui ont fait la France".
Philippe-Jean Catinchi, porte sur lui cette appréciation :
« Malgré une vision rarement conforme à l’état de la recherche
historique, le public est au rendez-vous » et, un peu plus
loin : « On signalera encore ses contributions à une autre
collection grand public, d’une rigueur scientifique aléatoire au fil
des décennies, La Vie quotidienne, éditée chez
Hachette. ». Sans commentaire.
"La révocation de l'édit de Nantes" de Jean
Quénart.
"Les affres de la guerre sous Louis XIV" de
Jean-Pierre Rorive de l'académie française.
"Louis XIV et vingt millions de Français" de
Pierre Goubert. Cet auteur prend enfin en compte la peine, la misère
des sujets du roi.
"Mémoire d'un galérien du roi soleil" par Jean
Marteilhe.
Et bien d'autres...
Après une existence vouée aux plaisirs, ce roi dans ses dernières
années s'était tourné vers la religion. Il y fut poussé par sa
deuxième femme, Mme de Maintenon
Il aurait écrit à son arrière petit fils, le futur Louis XV qu'il
regrettait "d'avoir trop aimé la guerre...". Cet aveu était hélas
un peu tardif.
Les fêtes versaillaises perdirent de leur lustre et la noblesse
s'ennuya. Noblesse qu'il avait abaissée au point d'en faire un ramassis
de courtisans obséquieux, se jalousant et mendiant les largesses de sa
majesté. Bien qu'écrit plus tard, on pourra lire "L'art de ramper à
l'usage des courtisans" de M. le baron d'Holbach (1723-1789) extrait de
la correspondance littéraire de Grimm et Diderot p.611 à 619
Quant aux parlements ils en étaient réduits à enregistrer les ordres du
souverain. Le roi n'avait pas oublié ses débuts sous la fronde !
Louis XIV avait pourtant bénéficié d'hommes actifs et compétents.
Colbert, Louvois etc. Ceux-ci pensaient certes à s'enrichir et gérer en
familles les affaires rentables de l'état, mais ils avaient bon an mal
an réussi à financer, et la cour et les guerres. Et cela bien sûr sur
le dos du tiers-état, qu'on appelait pas encore ainsi.
La régence allait relancer les frasques dépensières d'une noblesse
coupée de la réalité du quotidien du peuple.
Mais la révolution leur rappela l'existence de ce peuple.
Il
serait donc grand temps que les Français voient ce roi autrement qu'à
travers la frivolité versaillaise ou la réussite culturelle de nos
artistes en Europe.
Et pourtant l'histoire aurait pu être différente quand Louis XIV
faillit être fait prisonnier à
Soiry, prés de Pouilly, en 1657.
On peut lire cette aventure en
1657
Pour Pouilly et notre région proche on pourra lire ces pages :
Un
début de recensement en 1600.
L'assassinat
du curé Faron Henry
L'affaire de Soiry
Les
fortifications le long de la Meuse.
Le passage au
Clermontois
La fronde
Pour la Lorraine
Elle subit le contrecoup de toutes les guerres, coincée entre France et
Empire.
- La
guerre
de trente ans
qui commence en 1618
et se termine par les traités de Westphalie en 1648. C'est une guerre
qui a ruiné la Lorraine et dont Pouilly a forcément souffert. Mais pour
nous elle ne s'arrête pas avant 1659 avec le traité des Pyrénées.
Charles
IV, le duc de notre Lorraine n'est pas étranger à tous nos malheurs.
-
La fronde (1648-1653). Pouilly
dépend du Clermontois, apanage du "Grand Condé", frondeur et exploiteur
de nos régions.
-
La guerre d'Espagne dite de
dévolution (1667-1668) et le traité d'Aix-la-Chapelle en 1668
nous épargne.
-
La guerre de Hollande et le
traité de Nimégue en 1679
- La révocation de l'édit de Nantes en 1685
-
La guerre de la ligue d'Augsbourg
qui engendrera la dévastation du
Palatinat en 1689 (Une honte pour la France, et qui sera porteuse de
bien des rancunes). Le traité de Riswick en 1697 y mettra fin.
-
La guerre de succession d'Espagne,
la bataille de Denain en 1712 et les traités d'Utrecht en 1713 et de
Rastadt en 1714.
Pour ces 3 dernières guerres voir la page
Fortifications et tours